Les législateurs du SNP et du Parti conservateur au pouvoir ont quitté la salle mercredi, apparemment pour protester contre les actions du président.
Le tollé fait suite à la décision de Hoyle d'ignorer le précédent et d'autoriser un vote qui a aidé le Parti travailliste d'opposition – qui devrait remporter les élections nationales plus tard cette année – à éviter une rébellion à grande échelle parmi ses propres législateurs à propos de sa position sur la guerre d'Israël contre Gaza.
Le débat au Parlement a été initié par le SNP, qui a présenté une motion appelant à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza. Les travaillistes et les conservateurs ont ensuite proposé des amendements, assortis de conditions différentes qu'ils estimaient nécessaires avant qu'il y ait une pause dans les combats.
Les amendements visaient une « pause humanitaire immédiate » – et non un cessez-le-feu – et disaient qu’« on ne peut pas s’attendre à ce qu’Israël cesse les combats si le Hamas continue de recourir à la violence ».
Dans une démarche inhabituelle, Hoyle a sélectionné ces deux amendements pour les faire voter, rompant ainsi avec le précédent selon lequel un parti d’opposition ne peut pas modifier la motion d’un autre. Habituellement, seul l’amendement du gouvernement serait retenu.
Certains législateurs se sont moqués de le porte-parole lorsqu'il a annoncé sa décision.
Durant le chaos, l’amendement travailliste a finalement été approuvé verbalement, sans vote formel au cours duquel les opinions des législateurs individuels ont été enregistrées.