Ce journal britannique, soulignant que la résolution du Conseil de sécurité a été approuvée après l'abstention des États-Unis, en tant que principal soutien et allié du régime sioniste, ajoute : « Il s'agit du conflit public le plus grave opposant le président des États-Unis, Joe Biden, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, depuis le début de la guerre à Gaza. »
Selon le Guardian, suite à cette résolution, Netanyahu a affirmé que les États-Unis « avaient abandonné leur politique aux Nations Unies » en s'abstenant et qu’ils ont donné l'espoir au Hamas d'un accord de cessez-le-feu sans libérer les captifs israéliens.
Le bureau de Netanyahu a ainsi annulé la visite de deux ministres à Washington, censés discuter de l'intervention terrestre qu’il envisage contre Rafah et qui a suscité une grande vague de protestations de par le monde même au sein des alliés de l’entité sioniste.
Le journal britannique a également fait référence aux propos tenus par John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche, qui, suite à la résolution du Conseil de sécurité, ne considérait pas le vote de l'ONU comme un indicateur d'un changement de politique américaine et contraignante.
Le Guardian a ajouté : « Mais cette résolution parle d’une rupture significative entre l’administration Biden et Israël, et d’une démonstration prolongée de solidarité internationale à Gaza après que plus de 32 000 personnes pour la plupart des femmes et des enfants ont été tuées. »
Cet isolement devient encore plus évident lorsque l'ancien président américain Donald Trump et, selon les termes du Guardian, « le proche allié politique de Netanyahu » a souligné dans une interview que la guerre à Gaza devait cesser.