New York - IRNA - L'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies a publié jeudi, heure locale, une lettre adressée à Antonio Guterres, secrétaire général, et au président du Conseil de sécurité, rejetant les accusations sans fondement du régime israélien contre Téhéran : « Le régime israélien représente une menace sérieuse et imminente pour la paix et la sécurité internationales », a-t-il insisté dans sa lettre avant d’appeler la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à culpabiliser le régime d’Occupation et à lui demander des comptes pour ces crimes dans la région.

« Le régime israélien représente une menace grave et imminente à la paix et à la sécurité internationales. Ses actes terroristes et agressions continus poussent la région entière au bord de la guerre. Le Conseil de sécurité ne peut rester silencieux face à ces crimes », peut-on lire dans la lettre d’Amir Saïd Iravani, ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies émis le jeudi 17 octobre à l’adresse de l’ONU et de son Conseil de sécurité.

Il a poursuivi : « Le soutien de l’Iran aux groupes de Résistance est tout à fait légitime et conforme au droit international. Les groupes de Résistance sont engagés dans une lutte juridique contre l’occupation barbare et l’agression continue du régime d’Occupation israélien. Tant que le régime israélien poursuivra son occupation illégale et ses agressions violentes, la résistance continuera et l'Iran continuera à soutenir les groupes de Résistance qui défendent leur terre et leur peuple contre l'occupation et l'agression. »

L'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies a ajouté : « Le Conseil de sécurité doit mettre fin à l'agression incontrôlée du régime israélien, défendre les droits internationaux et restaurer la paix et la stabilité dans la région. La République islamique d'Iran demande de toute urgence au Conseil de sécurité de prendre des mesures urgentes et décisives pour forcer ce régime à mettre fin à ses agressions et à ses crimes à Gaza, au Liban et en Syrie et à contraindre le régime à adhérer à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. »