Téhéran (IRNA) - Le nord de la bande de Gaza vit ses « heures les plus sombres », a affirmé le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, avertissant que les actions d’Israël pourraient s’apparenter à « des atrocités criminelles », et faisant état de « plus de 150 000 morts, blessés ou disparus à Gaza ».

Le nord de la bande de Gaza vit ses « heures les plus sombres », a affirmé vendredi 25 octobre le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. « La situation s’aggrave de jour en jour de façon inimaginable. 

Les politiques et pratiques du [régime] israélien dans le nord de Gaza risquent de vider la zone de tous les Palestiniens. Nous sommes confrontés à ce qui pourrait s’apparenter à des atrocités criminelles, incluant de possibles crimes contre l’humanité », a déclaré Volker Turk dans un communiqué.

Selon l'Humanité, le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU fait état de « plus de 150 000 morts, blessés ou disparus à Gaza » depuis le 7 octobre 2023. 

« Le nord de Gaza est bombardé non-stop », s’est-il alarmé, appelant la communauté internationale à réagir, inquiet que « l’armée israélienne a ordonné le déplacement de centaines de milliers de personnes, sans garantie de retour ». Il a souligné « l’accès extrêmement limité » au nord de Gaza, où « quasiment aucune aide n’a pu atteindre la zone depuis des semaines, avec le maintien de restrictions illégales » de la part d’Israël.

Jabaliya (au nord de Gaza) est devenu un des épicentres de l’offensive de l’armée israélienne, la zone étant assiégée depuis près de trois semaines.