Téhéran-IRNA - Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires consulaires et parlementaires a exhorté le gouvernement français à ouvrir une enquête sur le meurtre de deux Iraniens lors d'une attaque armée dans le nord de la France.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires consulaires et parlementaires, Vahid Jalalzadeh a exprimé ses regrets suite au meurtre de deux citoyens iraniens lors d'une attaque armée soupçonnée de motivations racistes en France. Il a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a exhorté les autorités sécuritaires et judiciaires françaises compétentes à poursuivre l'affaire.

"Dès que l'ambassade d'Iran en France a appris la nouvelle de la mort de deux citoyens iraniens dans cette attaque armée, elle a contacté les autorités françaises et a appelé à l'identification, au jugement et à la punition des auteurs de ce crime", a-t-il ajouté.

"Le ministère iranien des Affaires étrangères, en contact avec l'ambassade de France à Téhéran, a souligné la nécessité de mener une enquête judiciaire complète et des poursuites pénales contre les auteurs de ce crime afin de rendre justice et également de verser des indemnisations aux familles des victimes", a-t-il ajouté.

Sur le même volet, le consul d'Iran à Paris, Reza Akbarpour, a déclaré que l'affaire était toujours suivie par l'ambassade.

Un journal français a rapporté dimanche, citant les autorités françaises, qu'un Français de 22 ans avait tenté de tuer cinq personnes avec une arme à feu, dont son ancien employeur, qui était à la tête d'une entreprise de transport à Dunkerque.

"Selon ce rapport, environ une heure plus tard, l'homme a tué deux policiers qui patrouillaient dans la zone, puis a tué des citoyens iraniens avec une arme à feu", a-t-il ajouté.

"Aucun rapport fiable n'a été reçu sur la raison du meurtre de ressortissants iraniens", a-t-il noté.

Deux Iraniens en France ont été attaqués et tués avec une arme à feu lors d'un acte terroriste à "Loon-Plage" près de Dunkerque dans le nord de la France samedi par un individu  dont l'identité n'a pas encore été révélée malgré son interpellation par la police.