Date de publication: 24 décembre 2024 - 08:20

Téhéran (IRNA) - Le gouvernement Bayrou présenté. Le 4e en 2024. Mais selon Jean-Luc Mélenchon, chef d'opposition LFI : « Il ne passera pas l'hiver »..

Le Premier ministre français a annoncé la composition de son gouvernement, ​​le quatrième du pays depuis le début de l'année.

Jean-Noël Barrot reste ministre des Affaires étrangères, tandis que Bruno Retailleau, anti-migration, est reconduit à la tête du ministère de l'Intérieur. Sébastien Lecornu garde son poste à la Défense et Rachida Dati à la Culture.

L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a été nommé ministre de la Justice ; l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne revient au gouvernement comme ministre de l'Education (elle en avait toujours l'air) tandis qu'un autre ancien Premier ministre, le Franco-espagnol Manuel Valls, né à Barcelone, a été nommé ministre de l'Outre-mer.

Les partis alliés de Macron Renaissance, LR, MoDem, Horizons occupent les postes.

L'opposition n'est pas satisfaite. 

Le centriste Bayrou a exclu le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI)

Dans un entretien au Parisien vendredi, le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, avait déclaré : « François Bayrou ne passera pas l'hiver ».

« BFM a demandé à François Bayrou s'il posera la question de confiance à l’Assemblée nationale. Réponse : « il y aura un vote de confiance, c'est la motion de censure ». Ce qu'il fallait démontrer. Pourquoi BFM ne demande pas à Bayrou s'il demandera la confiance à l’Assemblée ? Sinon pourquoi pleurnicher sur la censure. », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle.

« Valls, Retailleau, Darmanin, Rebsamen : Bayrou a son gouvernement de perdants et de revenants. », annonce le site Insoumission de LFI.

Marine Le Pen écrit sur X : « Les Français n’attendaient pas grande chose de la nomination d’un gouvernement qui s’appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable. L’exécutif est ce soir en place, il va devoir changer de méthode, écouter et entendre les oppositions pour construire un budget qui prenne en compte les choix exprimés dans les urnes. Dans l’attente de l’alternance, nous saurons lui rappeler que rien ne peut se faire et se décider dans le dos de onze millions de Français. »

Pourtant, le Parlement français est en vacances parlementaires jusqu'au 13 janvier.

L'ancien Premier ministre, Michel Barnier, n'était resté au pouvoir que 90 jours avant que son gouvernement ne soit renversé par une motion de censure.

Mais Macron est toujours accusé par l’opposition qui le prend comme responsable de la crise politique en France.

Jean-Luc Mélenchon menace sur X : « La destitution de l'organisateur de ce naufrage est plus urgente que jamais pour rendre le pouvoir aux Français ! »