Téhéran - IRNA - Des étudiants actuels et anciens de l’Université du Michigan aux États-Unis ont déposé une plainte contre les responsables de l’université pour avoir réprimé les manifestants pro-palestiniens et violé leur liberté d’expression.

L'Université du Michigan fait face à une plainte fédérale qui l'accuse d'avoir violé la liberté d'expression et d'autres droits constitutionnels des étudiants qui protestaient contre la guerre de Gaza.

La plainte déposée vendredi devant le tribunal de district américain au nom d'étudiants et d'anciens étudiants pro-palestiniens désigne comme défendeurs le conseil d'administration de l'U-M, le président Santa Ono et d'autres. L'université n'a pas répondu à une demande de commentaires.

Elle allègue que l'école a ciblé de manière sélective des manifestants pacifiques pro-palestiniens en raison de leurs convictions, les soumettant à des procédures disciplinaires et à des suspensions, ce qui est en contradiction avec sa réponse aux manifestations passées sur le campus pour d'autres causes.

Selon le site Middle East Eye, la plainte a récemment été déposée devant un tribunal local. La plainte accuse l’Université du Michigan de violer les droits constitutionnels des étudiants à la liberté d'expression et de ne pas avoir respecté les procédures et protections prévues par la Constitution pour les étudiants.

Le rapport précise que six étudiants actuels et anciens ont également accusé l’université d’avoir pris des mesures disciplinaires sans précédent à leur encontre pour avoir exprimé librement leurs opinions.

Les plaignants ont également affirmé que les mesures disciplinaires de l'université ont été appliquées dans des degrés divers en fonction de questions raciales, ce qui a conduit à leur éviction de leurs fonctions universitaires ou à leur mise sur liste noire pour des futurs emplois.

Aux États-Unis, les manifestations étudiantes contre le régime israélien ont commencé après les attaques dévastatrices de ce dernier sur Gaza. Human Rights Watch et Amnesty International ont qualifié les actions d'Israël à Gaza de « tentative génocidaire ».