Il a souligné que ce processus serait facilité par plusieurs facteurs, notamment les négociations à venir entre les présidents des deux pays, la mise en œuvre des prochaines étapes de l'accord bilatéral monétaire et bancaire, le début du libre-échange avec l'Union économique eurasienne (UEE) et la situation géopolitique.
Jalali a fait allusion à la prochaine visite du président iranien Massoud Pezeshkian à Moscou le 17 janvier, qui constituera selon ses propres termes, une étape importante pour éliminer les obstacles commerciaux et développer les relations bilatérales.
Il a souligné qu'après le début du conflit en Ukraine le 24 février 2022, la partie russe s'intéresse vigoureusement au renforcement des liens économiques avec l'Iran, en prêtant attention à l'amélioration des voies de transport pour la fourniture des marchandises nécessaires.
L'ambassadeur iranien a également annoncé la mise en œuvre de la première étape de l'accord monétaire entre l'Iran et la Russie, qui permettra aux Iraniens d'utiliser des cartes pour retirer des roubles aux distributeurs automatiques en Russie. Selon le plan, les deuxième et troisième étapes seront introduites en 2025, ce qui facilitera les paiements entre les citoyens des deux pays.
Jalali a insisté sur l'entrée en vigueur d'un accord de libre-échange entre l'Iran et les cinq pays membres de l'UEE en 2025. Cet accord prévoit la suppression des droits de douane sur environ 9 000 articles, ce qui ouvrira de nouvelles opportunités d'échanges mutuels.
D’ici fin 2025, les volumes commerciaux entre l’Iran et la Russie devraient augmenter considérablement, d’autant plus que la Russie est la plus grande économie de l’UEE. Grâce à l'amélioration des infrastructures de transport et à la résolution des problèmes monétaires, les économies des deux pays peuvent s'intégrer plus profondément et accéder à des succès significatifs dans leurs relations commerciales.