Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï a réagi mardi sur X aux allégations du président américain, Donald Trump, concernant les déplacements forcés des habitants de Gaza de leur terre. Il a précisé qu'au cours des quinze derniers mois, l'occupation n'avait pas réussi à arracher les Palestiniens de leur patrie malgré les politiques génocidaires.
"L’intimidation politique et la manipulation démographique ne pourront pas non plus imposer un déplacement forcé aux Palestiniens", a-t-il entériné. Et d'ajouter: "L'idée de "nettoyer" Gaza dans le cadre du plan "d'anéantissement colonial" de la Palestine est depuis longtemps mise en œuvre à l'aide d'armements et de munitions létales américaines, ainsi que du soutien financier, politique et en renseignement de ce pays".
" Cette terre est leur patrie, leurs maisons et leur histoire", a-t-il soutenu avant de poursuivre : " Ils ont payé un lourd tribut pour leur survie et ils continuent de lutter courageusement pour l’autodétermination et la libération de l’occupation.
Le président américain Donald Trump a une fois de plus appelé à la relocalisation forcée des Palestiniens de la bande de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie, malgré la forte opposition du Caire et d'Amman à ce plan qui a été qualifié de « nettoyage ethnique » par les Nations unies.
Il a proposé que les Gazaouïs soient relogés dans les pays voisins, l’Égypte et la Jordanie, affirmant qu’il avait déjà parlé avec le roi Abdallah II de Jordanie de la possibilité de construire des logements et de déplacer plus d’un million de Palestiniens de Gaza vers les pays voisins.
Et ce alors que le Caire et Amman ont tous deux formellement rejeté la proposition de Trump, car les deux pays se sont historiquement opposés au déplacement des Palestiniens.