Téhéran(IRNA)-Le chargé d'affaires français par intérim, Florent Aydalot, premier Conseiller de l’ambassadeur de France en Iran, a été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères à Téhéran, manière de protester contre l'insistance des autorités françaises à soutenir la publication de caricatures insultantes envers le noble prophète de l’Islam (PSLS).

Selon l'IRNA citant le service de la presse du ministère iranien des Affaires étrangères, pour protester contre l'encouragement par les hautes autorités françaises des caricatures offensantes à l’encontre du noble Prophète de l’Islam, la paix soit avec lui et sa descendance, Florent Aydalot, chargée d'affaires de l'ambassade de France à Téhéran a été convoqué au ministère des A.E. de la République islamique.

Lors de la rencontre, le vice-ministre iranien des A.E. pour les affaires européennes, tout en condamnant le geste « inadmissible » des autorités françaises qui ont blessé les sentiments de millions de musulmans en Europe et dans le monde, a souligné : « Toute insulte et manque de respect envers le Prophète de l'Islam (PSLS) ) et les nobles valeurs de la religion, de la part de toute personne et dans n'importe quelle position, sont fermement condamnées et rejetées. »

Il a ajouté : « Il est profondément regrettable d'inciter à l'islamophobie et à la haine, sous couvert de la liberté d'expression, qui devrait servir le concept d'empathie et de coexistence pacifique entre les sociétés humaines ».

« La réaction irrationnelle des autorités françaises face aux actions des extrémistes qui recourent à la violence au nom de l'islam ne fait que jeter les bases de la croissance de tendances déviantes, incompatibles avec cette religion divine qu’est l’Islam qui reste à jamais prometteur de la tolérance, du rationalisme, de la paix et de la justice », conclut l’autorité diplomatique iranienne.

Pour sa part, Florent Aydalot, premier Conseiller de l’ambassadeur de France en Iran, a promis de transmettre dans les meilleurs délais la protestation de la République islamique d'Iran aux autorités compétentes de son pays.

Mercredi dernier, Emmanuel Macron avait affirmé que la France ne renoncerait pas «aux caricatures», y compris celles du Prophète Muhammad (PSLS), lors d'un hommage au professeur Samuel Paty, récemment décapité par un extrémiste après en avoir montré certaines à ses élèves.

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