Londres - IRNA - L'ambassadeur d’Iran, à Vienne, Kazem Gharibabadi, a déclaré mercredi que les prétendues préoccupations affichées par l'Iran par certaines parties au Plan global d’action commun sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC), suite à la production de petites quantités d'uranium métal par l’Iran, n'est pas du tout admissible. La République islamique d'Iran, étant en position d’un pays qui possède les connaissances techniques nécessaires nucléaires, agira en fonction de ses besoins techniques et ne tolérera aucun retard à cet effet. »

Selon l’IRNA le mercredi 7 juillet, Kazem Gharibabadi, ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des organisations internationales basées à Vienne, a répondu aux questions des journalistes sur la production par l’Iran de combustible au silicium avant de fustiger la position « inadmissible » de certains pays membres du PGAC à cet égard.

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« Chaque année, plus de 800 000 patients en Iran utilisent des produits radiopharmaceutiques de l'Organisation nationale de l'énergie atomique (OIEA), qui sont produits par le réacteur de recherche de Téhéran », a-t-il insisté.

« En valorisant ce combustible via la production du combustible au silicium d'une richesse allant jusqu'à 20 %, la quantité et la qualité des radiopharmaceutiques produits chez nous seront considérablement améliorées. Dans ce procédé, la production d'uranium métal est essentielle dans l'une des étapes intermédiaires de la production de combustible au silicium », a-t-il fait savoir.

Dans la cinquième étape de la réduction de ses obligations nucléaires liées à l’accord multilatéral nucléaire iranien, en janvier 2020, la République islamique d'Iran a annoncé que le programme nucléaire de la République islamique d'Iran n'était plus confronté à des restrictions opérationnelles et qu'à partir de cette date, le programme nucléaire de l'Iran se poursuivrait uniquement sur la base de ses besoins techniques.

L’Iran a réduit ses obligations liées au PGAC en réaction au retrait unilatéral des Etats-Unis du Pacte international et de l’échec d’autres parties signataires (européens notamment) d’honorer leurs engagements vis-à-vis de l’Iran, sous pression américaine.

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