Selon un rapport de l’IRNA depuis le ministère des A.E., lors d'un appel téléphonique, le jeudi 2 septembre, le chef de la diplomatie autrichienne, Alexander Schallenberg, a félicité son nouvel homologue iranien Hossein Amir Abdollahian, récemment nommé à son poste. Il a également dit prêt son pays à promouvoir la coopération Téhéran-Vienne avant d’annoncer le don d'un million de doses de vaccin au cours des deux prochaines semaines.
Le ministre autrichien des Affaires étrangères a également remercié la République islamique d'Iran pour son aide dans le transfert de ressortissants autrichiens d'Afghanistan et a souligné la nécessité d'échanger des vues sur le Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) et la reprise des pourparlers de Vienne sur la relance de ce pacte multilatéral.
Toujours lors de cette conversation téléphonique, Hossein Amir Abdollahian a pour sa part mis l'accent sur la coopération économique et commerciale irano-autrichienne, en particulier dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture, de la science et de la technologie, et a annoncé la volonté de Téhéran de poursuivre la coopération dans le domaine des vaccins.
S’agissant de l'accord nucléaire, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré : « La République islamique d'Iran, a joué son rôle et un rôle essentiel pour le maintien du PGAC et cela avec une patience stratégique face au retrait unilatéral américain et à l'inaction de l'Europe. »
« Le moment est venu pour les autres parties de se réunir et de mettre en œuvre leurs engagements de manière réelle et pratique », a insisté le très haut diplomate iranien.
Concernant la conférence de Bagdad, Amir Abdollahian a qualifié l'initiative de « bonne plate-forme » pour la coopération intra-régionale et a ajouté : « L'Irak et sa souveraineté étaient la cible d'actions interventionnistes et irresponsables de certaines parties, dont les États-Unis.
« Nous l'avons vu dans l'assassinat lâche du héros international de la lutte contre le terrorisme, le très haut général Qassem Soleimani, et du commandant irakien de haut rang, Abu Mohandes al-Mohandes », déplore le nouveau chef de la diplomatie iranienne toujours lors de ce contact téléphonique.