Londres (IRNA)- Le vice-président et chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), se référant lundi à l'échec de la politique américaine de « pression maximale » contre l'Iran, a déclaré : « Il est temps que les États-Unis reviennent sur leurs mauvaises politiques, corrigent leurs approches erronées et lèvent toutes les sanctions de manière pratique, efficace et vérifiable. »

Selon l’IRNA, Mohammad Eslami, intervenant lundi 20 septembre à la tribune de la 65e Conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne  a déclaré : « Le Plan global d'action conjoint (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) adopté par la République islamique d'Iran dans le but de lever les obstacles à ses progrès est un exemple manifeste de la bonne volonté de la RII, mais les États-Unis non seulement n'y ont pas donné suite, mais encore ils se sont accrochés à leur politique unilatéraliste et contreproductive en violant  le PGAC et la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU qui l’endosse  et s'en sont retirés. »

« La politique dite de « pression maximale » a également échoué, et le gouvernement américain n'a d'autre choix que d'abandonner sa dépendance aux sanctions unilatérales et de respecter le droit international », a insiste Mohammad Eslami.

Il a ajouté : « À cet égard, après environ deux ans et demi d'expansion continue des sanctions économiques globales par les États-Unis et l'échec des trois pays européens et de l'Union européenne (signataire du PGAC)  à prendre des mesures concrètes pour remplir leurs obligations liées au pacte (et récompenser les effets néfastes du retrait US), le Parlement iranien a adopté une loi stratégique, le 2 décembre 2020 visant à désamorcer les sanctions. »

« Cette loi charge le gouvernement de suspendre toutes les activités de vérification et de contrôle au-delà de l'Accord de garanties généralisées, en Iran dans les deux mois suivant l'entrée en vigueur de la loi parlementaire, manière de neutraliser les sanctions, si les participants continuent de ne pas respecter l’accord multilatéral sur le nucléaire de 2015. »

« Nous sommes fermement convaincus que la solution ultime à la menace actuelle que représentent les armes nucléaires est un désarmement nucléaire complet et vérifiable. Nous appelons à cette occasion à la pleine mise en œuvre de l'article 6 du TNP. Nous regrettons profondément que les États dotés d'armes nucléaires s’accrochent à leurs arsenaux et leurs systèmes de transmission, et que certains d'entre eux cherchent assidument à les mettre à jour », a-t-il ponctué.

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