Selon l’IRNA, "Les négociateurs de la troïka ont déclaré qu'ils saluaient le rétablissement des exemptions de l’Iran, par États-Unis, Cela devrait faciliter les discussions techniques nécessaires pour soutenir les négociations de Vienne.", a écrit un correspondant de Foreign Policy dans un message Twitter.
Le département d’État américain a indiqué vendredi qu’il rétablissait des dérogations-clés protégeant de la menace des sanctions américaines des pays et sociétés étrangers impliqués dans des projets nucléaires non militaires.
En 2018, le président d’alors, Donald Trump, avait retiré les États-Unis de l’accord et rétabli l’essentiel des sanctions économiques américaines contre Téhéran.
L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni (E3) ont également salué dans un communiqué la décision américaine.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, lors d'un entretien téléphonique avec le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a déclaré samedi soir que l'Iran était sérieusement favorable à un bon accord tout en réitérant que les développements positifs dans les négociations de Vienne ne sont pas tout à fait satisfaisants.
« Toutes les parties devraient avoir défini des plans de travail conformes à la conclusion d'un accord à Vienne et prêtes à adopter des décisions politiques », a déclaré Amirabdollahian, soulignant que les négociations ont maintenant atteint un point sensible.
Les pourparlers de Vienne sont entrés, ces semaines-ci, dans une phase critique avec pour objectif la levée des sanctions américaines et le relance du JCPOA.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a, quant à lui, apprécié les efforts de Borrell, ainsi que son adjoint Enrique Mora et les contributions de l'UE visant à coordonner les négociations.
Le haut responsable de la sécurité iranienne, Ali Shamkhani, a conditionné la conclusion d'un accord lors des pourparlers de Vienne aux avantages économiques réels, effectifs et vérifiables.
De plus, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a réagi à la décision des États-Unis de rétablir les dérogations aux sanctions, affirmant que la décision de Washington n'était pas suffisante.