Selon l'Associated Press, le retour de la levée des sanctions a été conçu par l'administration Joe Biden pour faciliter les pourparlers.
Le secrétaire d'État Anthony Blinken a signé vendredi plusieurs exemptions dans le cadre des sanctions concernant les activités nucléaires civiles de l'Iran. Ces sanctions étaient rétablies par l'ancien président américain Donald Trump après le retrait de ce dernier du JCPOA.
Les pourparlers de Vienne sont entrés, ces semaines-ci, dans une phase critique avec pour objectif la levée des sanctions américaines et le relance du JCPOA.
Le département d'État américain a informé le Congrès de la renonciation vendredi. Le changement de politique permettrait à d'autres pays de coopérer sur certaines activités de non - prolifération nécessaires pour revenir à l'accord nucléaire international.
Le département d'État américain a déclaré dans une déclaration au Congrès que l'exemption de ces activités aiderait à conclure l'accord sur un retour réciproque à la pleine mise en œuvre du JCPOA et ouvrirait la voie au retour de l'Iran pour remplir ses obligations au titre de l’accord de Vienne signé en 2015.
Le ministère américain des Affaires étrangères affirme que la levée des sanctions est conçue pour servir les intérêts américains en empêchant la prolifération et la sécurité et en limitant les activités nucléaires de l'Iran.
« Nous n'avons PAS accordé d'allégement des sanctions à l'Iran et NE LE FOURNIRONS PAS tant que Téhéran ne reviendra pas à ses engagements dans le cadre du JCPOA. Nous avons fait exactement ce que la dernière administration a fait : permettre à nos partenaires internationaux de faire face aux risques croissants de non-prolifération et de sécurité nucléaires en Iran. », a expliqué quand-même Ned Price, porte-parole de la diplomatie américaine, sur sa page Twitter.
Les exemptions de sanctions permettent aux pays et entreprises étrangers de travailler sur des projets civils à la centrale nucléaire iranienne de Bushehr, à l'usine d'eau lourde d'Arak et au réacteur de recherche de Téhéran.
Un haut responsable du département d'État au courant du dossier de la levée des sanctions a affirmé que cette décision était "dans notre intérêt national vital, ainsi que dans l'intérêt de la région et du monde".
Votre commentaire