Selon l’IRNA, Dans un message Twitter, Borrell a évoqué un appel important avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, avant la reprise des pourparlers de JCPOA la semaine prochaine à Vienne.
« Nous avons besoin de la bonne volonté de toutes les parties et d'un esprit de compromis pour mettre fin rapidement aux pourparlers de Vienne et revenir à la pleine mise en œuvre de de JCPOA. » a ajouté Borrell.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, lors d'un entretien téléphonique avec le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a déclaré samedi soir que l'Iran était sérieusement favorable à un bon accord tout en réitérant que les développements positifs dans les négociations de Vienne ne sont pas tout à fait satisfaisants.
« Toutes les parties devraient avoir défini des plans de travail conformes à la conclusion d'un accord à Vienne et prêtes à adopter des décisions politiques », a déclaré Amirabdollahian, soulignant que les négociations ont maintenant atteint un point sensible.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a, quant à lui, apprécié les efforts de Borrell, ainsi que son adjoint Enrique Mora et les contributions de l'UE visant à coordonner les négociations.
Il a dit que par rapport au cycle de pourparlers précédent, certains développements positifs se sont produits au cours des négociations, mais ils ne sont toujours pas tout à fait satisfaisants pour nous. « Nous sommes sérieusement et clairement parvenus à un bon accord, mais tout aussi résolument et clairement en sauvegardant nos lignes rouges et nos intérêts nationaux », a-t-il encore souligné.
Le haut diplomate iranien a regretté que le JCPOA n'ait apporté aucun avantage économique à l'Iran au cours des dernières années. « Nous ne parviendrons à un bon accord que s'il nous apporte des avantages économiques durables et fiables », a-t-il déclaré.
L’Iran est en contact étroit et continu avec l'UE alors qu'il coordonne les négociations du JCPOA, a déclaré le ministre.
Le département d’État américain a indiqué vendredi qu’il rétablissait des dérogations-clés protégeant de la menace des sanctions américaines des pays et sociétés étrangers impliqués dans des projets nucléaires non militaires.
L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni (E3) ont également salué dans un communiqué la décision américaine.