Selon l’IRNA, Antonio Guterres a déclaré que des dizaines de milliers de civils, dont au moins 10 000 enfants, ont été tués dans la guerre au Yémen et que des millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays doivent se battre quotidiennement pour survivre.
« Le Yémen ne fait peut-être plus les gros titres, mais la souffrance humaine n’a pas diminué. (...) Aujourd’hui, le manque de fonds risque d’entraîner une catastrophe » avait prévenu le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, à l’ouverture de la conférence virtuelle.
« Des millions de personnes sont confrontées à une faim extrême, et le Programme alimentaire mondial a dû réduire de moitié les rations en raison du manque de fonds. D’autres réductions sont imminentes », a-t-il alerté.
L’appel de l’ONU est d’autant plus urgent que les fonds dont disposent les organisations humanitaires sont en train de se tarir.
« Les agences sont obligées de réduire ou d’arrêter la distribution d’aide alimentaire, ainsi que la mise à disposition des services de santé et d’autres aides vitales », a déploré M. Griffiths.
Sans injections rapides de liquidités, près de 4 millions de personnes n’auront ainsi plus d’eau potable à boire.
« Aujourd’hui, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour combler le manque immédiat de financement et renforcer la distribution d’aide », a imploré Antonio Guterres.
« Nous ne pouvons pas laisser les gens à la dérive, sans aide humanitaire », a-t-il insisté.