Selon l’IRNA depuis la chaîne de télévision Al-Massirah, le président du Conseil politique suprême, Mahdi al-Mashat a déclaré lors d'une rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg: « Nous sommes intéressés par le fait que le représentant des Nations unies et son équipe travaillent dans la bonne direction pour le succès des efforts convenus conformément au cessez-le-feu ».
« Contrairement à la prétention de la coalition des agresseurs, qui prétendait que nous l'avions rejetée, l'initiative de la République du Yémen marque notre désir de paix » a-t-il ajouté.
« La priorité du cessez-le-feu devrait être la réouverture de l'aéroport de Sanaa et du port de Hodeidah (Al Hudaydah) et la levée du siège du Yémen et la pression sur les pays membres de la coalition menée par Ryad pour qu'ils respectent leurs engagements sur les questions humanitaires » a noté le président du Conseil politique suprême du Yémen.
Sur Twitter, M. Grundberg avait exhorté vendredi les parties à « faire preuve de retenue et poursuivre leur engagement ».
La trêve, qui pourrait être prolongée au-delà de deux mois, prévoit notamment l'arrêt de toutes les opérations militaires ainsi que la réouverture partielle et contrôlée de l'aéroport de Sanaa.
« Des milliers de patients attendent la réouverture de l'aéroport international de Sanaa pour voyager hors du Yémen pour se faire soigner. » a souligné Mahdi al-Mashat.
L'Arabie saoudite a lancé une offensive de grande envergure contre le Yémen, le pays arabe le plus pauvre, le 26 mars 2015, sous la forme d'une coalition de plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis, avec l'aide et le feu vert des États-Unis, sous la prétexte du retour du président déchu Abd al-Mansour Hadi pour exercer ses ambitions politiques.