Sept décennies après la publication de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le manque de garanties pour la mise en œuvre de ce document devient de plus en plus évident. Outre les présupposés laïcs, humanistes et orientés vers l'Occident de la Déclaration, un facteur important de son inefficacité est le double standard pour les exécutants, ainsi que l’utilisation instrumentale de ces concepts humains par les pays européens et américains.
Dans ce contexte, l'Union des associations étudiantes islamiques d'Europe, en tant qu'Observatoire des droits des opprimés, dénonce le double standard européen et révèle plusieurs cas :
1. La semaine dernière, nous avons été témoins de l'acte tragique et douloureux de tirs directs, ciblés et délibérés de soldats sionistes sur Mme Shireen Abu Aqela, journaliste chrétienne en Palestine occupée, avec le silence significatif des gouvernements européens, des cercles des droits de l'homme, des médias et des organisations de soutien. Des reporters l'accompagnent en Europe. Si un tel crime avait eu lieu dans les pays critiques d'Europe, il aurait été considéré comme un crime de guerre et soumis à de lourdes sanctions, mais nous ne voyons aucune réaction sérieuse de l'Union européenne dans cette affaire.
2. Le nouveau plan britannique, avec une lourde charge financière de 120 millions de livres sur les contribuables britanniques, est conçu pour expulser les immigrants et les demandeurs d'asile de Grande-Bretagne et les transférer au Rwanda. En plus d'être clairement en conflit avec les droits humains des immigrés et des demandeurs d'asile, c'est aussi un double fardeau pour les contribuables et les citoyens car cela coïncide avec la hausse des prix de l'énergie au Royaume-Uni.
3. Les gouvernements européens ont fait passer leurs intérêts arrogants avant les vies humaines dans divers événements à travers le monde, du Yémen, de la Palestine et de l'Afghanistan à l'Ukraine. Dans le cas de la récente guerre en Ukraine, nous voyons qu'au lieu d'essayer de mettre fin à la guerre, ils encouragent la poursuite de la guerre en dépensant l'argent des poches des contribuables européens.
4. Un autre exemple est le fait d'insulter le Coran (autodafé du Coran), le livre sacré de centaines de millions de musulmans en Suède par le chef du parti d'extrême droite « ligne dure », ainsi que la violation des droits fondamentaux des prisonniers, comme le droit à un avocat et à un procès équitable.
En fin de compte, l'Union européenne des associations d'étudiants islamiques en Europe, en tant que l’observatoire du respect des droits des peuples opprimés du monde, a pris les mesures susmentionnées et d'innombrables cas similaires, conclut le communiqué. Tous les étudiants iraniens qui étudient en Europe à faire part de leurs observations et expériences de violations des droits de l'homme à travers l'Europe au Conseil central de l'Union.
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