Les prières de la fête de Fitr ont eu lieu ce matin 3 mai 2022 à l'Université de Téhéran après une interruption de deux ans en raison de l'épidémie du Covid19.
Les prières de l'Aïd el-Fitr qui marque la fin officielle du mois de jeûne de Ramadan ont eu lieu ce mardi à Téhéran, la capitale iranienne, et dans tout l'Iran.
A Téhéran, les fidèles ont accompli leurs prières de la fête mardi matin dirigées par le prédicateur par intérim de la prière du Vendredi de la capitale, ayatollah Kazem Seddiqhi.
Les habitants du nord de Téhéran ont observé les prières de l'Aïd el-Fitr au sanctuaire sacré de l'imam Zadeh Saleh, qui est l'un des sanctuaires les plus grands et les plus magnifiques non seulement à Téhéran mais aussi en Iran.
À l’occasion de la fête qui marque la fin officielle du Ramadan, les musulmans remercient Dieu et lui expriment leur gratitude pour leur avoir offert santé, endurance et patience pendant le Ramadan. Ils portent de nouveaux vêtements, préparent des repas spéciaux, font la charité et se réunissent avec leurs proches.
Les musulmans de plusieurs pays ont également célébré la fête depuis hier et aujourd’hui. Les musulmans suivent un calendrier lunaire et la différence d'observation de la lune peut amener les communautés à marquer l'occasion à des jours différents.
Le prédicateur par intérim des prières collectives du Vendredi de Téhéran, n’a pas manqué à cette occasion qui appartient à toute la communauté musulmane, la question de la Palestine et de la lutte des Palestiniens contre le régime usurpateur sioniste.
«De par leurs manifestations à l’occasion de la Journée mondiale de Qods, les peuples en Iran et dans les pays islamiques ont participé massivement, après deux années de suspension en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid 19, à la grande marche, en guise du soutien à la cause palestinienne. Un geste qui a montré que rien ne peut marginaliser cette question importante du monde musulman. »
« La cause palestinienne reste vivante et le monde musulman se lève toujours pour la soutenir », a-t-il insisté.
S’attardant également sur les incidents tragiques en Afghanistan, il a poursuivi : « En ces jours et ce mois de Dieu (Ramadan), le peuple opprimé d'Afghanistan dans diverses villes a été la cible de la haine des éléments qui sèment la terreur dans le pays à la solde de l’Arrogance mondiale à sa tête les États-Unis et Israël. Dans les mosquées et les établissements d'enseignement, des centaines de musulmans ont été tués en plein mois du jeûne ».
Pointant du doigt l’hypocrisie et la politique sélective des prétendus défenseurs des droits de l’homme face aux évolutions et aux crises qui touchent divers coins du monde, le prédicateur par intérim des prières collectives du Vendredi de Téhéran, a déploré qu’il y a tant de bruits pour ce qui se passe en Ukraine sans réagir ni même parler des catastrophes humanitaires en cours en Afghanistan et au Yémen.