Les forces israéliennes ont attaqué, ce jeudi 5 mai, des fidèles palestiniens à la mosquée d’al-Aqsa pour permettre aux colons d'entrer dans le lieu saint de la ville occupée d'Al-Qods.
Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés lorsque les forces israéliennes ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.
Les troupes israéliennes ont à plusieurs reprises attaqué des Palestiniens à al-Aqsa au cours des dernières semaines. Cela survient malgré les avertissements répétés des Palestiniens exhortant le régime à cesser de profaner le lieu saint. Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, réagissant aux évolutions a salué comme un « acte héroïque » la fermeté des fidèles palestiniens face aux colons israéliens.
Les déclarations du chef du Hamas, Yahya Sinwar tenues samedi 30 avril, au cours desquelles, il a mis en garde les occupants sionistes contre toute agression à l’encontre d’al-Qods et de la mosquée d’al-Aqsa, ont mis en colère les sionistes qui avancent unanimement que Sinwar est « un vrai danger » pour Israël et qu’il doit être « liquidé », aussitôt que possible.
Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, a également déclaré que tous ceux qui se rassemblent dans la mosquée d’al-Aqsa pour la défendre sont soutenus par des groupes de Résistance. Le parti Fatah a également réagi en promettant une « réponse ferme » aux occupants et en appelant tous les Palestiniens à converger vers al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam.
Chaque année, le 15 mai, au lendemain de la proclamation de l'Etat factice d'Israël, Il y a 74 ans, les Palestiniens commémorent la "Nakba", un mot arabe qui signifie "grande catastrophe". Entre 1947 et 1949, environ 800 000 Palestiniens ont été chassés de leurs terres et de leur patrie par les forces d’occupation israéliennes.
Une "grande marche du retour" exige chaque année le droit au retour des réfugiés palestiniens. Elle est organisée entre le 30 mars et le 15 mai, jour de la "Nakba".