Selon l'IRNA, un centre yéménite a publié un rapport sur le nombre d'enfants tués dans la guerre au Yémen.
"Huit année de la guerre yéménite ont été comme plusieurs décennies pour les enfants yéménites", a déploré la Calition yéménite pour la surveillance des violations des droits de l'homme dans son rapport accablant.
Selon le rapport, 3 182 enfants yéménites, dont 2 795 garçons et 387 filles, ont été tués dans 20 provinces yéménites au cours de cette période.
Récemment, l'organisation yéménite "Intesaf", qui soutient les droits des enfants et des femmes, a également publié un rapport sur la situation catastrophique des femmes au Yémen à la suite de sept années de guerre et des blocus (terrestre, aérien, maritime voire même médiatique).
Depuis que l'intervention sanglante de la coalition d'agrsesion saoudienne au Yémen en mars 2015, 2 412 femmes yéménites ont été tuées et 2 825 autres blessées, a déploré l'organisation.
Le rapport poursuit en décrivant la situation des femmes yéménites dans les zones occupées par la coalition et ses mercenaires, indiquant que le niveau moyen de violence contre les femmes a augmenté de 63 % depuis le début de cette intervention militaire.
Le rapport poursuit en indiquant que 1,2 million de femmes yéménites souffrent de malnutrition, dont la moitié sont enceintes. Huit mille femmes meurent chaque année à cause du siège et 70 % des médicaments ne sont pas disponibles au Yémen.
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Réagissant aux évolutions l'ONU affirme que des centaines de milliers de Yéménites ont été tués directement ou par des causes indirectes telles que la faim.
Selon les chiffres officiels fournis par l'ONU et les ONG humanitaires, la faim tue plus que les combats dans le pays et "près de 80 % de la population yéménite", soit près de 30 millions de personnes, dépendent d'une forme d'aide pour leur propre survie.
Ponts, routes et autres infrastructures ont été détruites au Yémen pendant le conflit actuel.
A part le conflit les déplacements de populations qui en découlent, aggravent la pression sur des infrastructures de santé déjà fortement fragilisées.
Selon l’organisation mondiale le Yémen subit la plus grande crise humanitaire au monde.
De nombreux cessez-le-feu destinés à atténuer les souffrances des civils ont échoué ces dernières années. La dernière trêve est entrée en vigueur en avril de cette année. Mais, les Yéménites se sont plaints des violations répétées par l'Arabie saoudite.
Les Nations Unies ont déclaré il y a quelques jours que les parties belligérantes du Yémen ont convenu de renouveler une trêve de deux mois négociée au début du mois sacré musulman du Ramadan pour apaiser la situation humanitaire critique dans le pays.
L'Iran a salué la prologation de la trêve.