Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré : « La République islamique d'Iran espère qu'à la lumière de ces efforts, on assiste à la levée complète du siège qui touche le Yémen, à l’établissement d'un cessez-le-feu durable et à la réalisation d'une solution politique ».
Le diplomate a poursuivi : « La République islamique d'Iran, sur la base de sa vision stratégique et de ses politiques de principe, a toujours plaidé pour une solution politique à la crise yéménite et a utilisé à cette fin tous ses potentiels pour promouvoir une paix juste basée sur les réalités du Yémen. »
Les Nations Unies ont déclaré il y a quelques jours que les parties belligérantes du Yémen ont convenu de renouveler une trêve de deux mois négociée au début du mois sacré musulman du Ramadan pour apaiser la situation humanitaire critique dans le pays.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen a déclaré que le cessez-le-feu, qui a été expiré jeudi, a été prolongé de deux mois.
Dans le cadre de l'armistice, qui est entré en vigueur le 2 avril, les parties belligérantes avaient convenu d'arrêter toutes les opérations offensives, y compris les attaques transfrontalières.
La coalition d’agression menée par l'Arabie saoudite avait également accepté de mettre fin à son siège simultané du pays voisin victime d’une guerre dévastatrice oubliée, depuis mars 2015, au cours de laquelle des milliers de civils ont été tués, déplacés et appauvris.
Le Yémen a maintes et maintes reprises accusé la coalition de violer la trêve.
L'Arabie saoudite et ses alliés ont lancé la guerre contre le Yémen en mars 2015. Le conflit qui s’est transformé en un bourbier pour Riyad a également conduit le pays à ce que les Nations-Unis qualifient «la pire crise humanitaire au monde»
Dans la conjoncture actuelle la faim et la crise humanitaire peut tuer plus que les combats dans le pays et près de 80 % de la population yéménite, soit près de 30 millions de personnes, dépendent d'une forme d'aide pour leur propre survie.
Ponts, routes et autres infrastructures ont été détruites au Yémen pendant le conflit actuel.
A part le conflit les déplacements de populations qui en découlent, aggravent la pression sur des infrastructures de santé déjà fortement fragilisées.
De nombreux cessez-le-feu destinés à atténuer les souffrances des civils ont échoué ces dernières années. La dernière trêve est entrée en vigueur en avril de cette année. Mais, les Yéménites se sont plaints des violations réplétives par l'Arabie saoudite.
La prolongation de la trêve a suscité l’espoir d’un apaisement de la situation humanitaire critique dans le pays.
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