Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien (SNSC), Ali Shamkhani, a critiqué samedi lors d'une réunion avec le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, à Téhéran, l'inaction de l'Europe et le manque d'engagement des États-Unis envers leurs obligations conformément à l'accord de 2015.
Il a ajouté que le retrait illégal des États-Unis de l'accord, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), a fait perdre confiance à la nation iranienne envers l'Occident et Washington.
"Nous avons rempli tous nos engagements dans le cadre du JCPOA et n'avons jamais quitté la table des négociations et nous recherchons toujours un accord solide, durable et fiable", a déclaré le haut responsable iranien de la sécurité.
"Les mesures correctives de l'Iran dans le secteur nucléaire ne sont qu'une réaction légale et rationnelle à l'unilatéralisme américain et à l'inaction de l'Europe et se poursuivront tant que les pratiques illégales de l'Occident persisteront", a-t-il ajouté.
Shamkhani a souligné que la suppression des sanctions illégales et la réalisation pleine et durable des avantages économiques du JCPOA sont les principaux objectifs de l'Iran en s'engageant dans les pourparlers avec le groupe de pays P4+1 de Vienne. "L'Iran n'est pas favorable à un accord qui ne respecte pas les deux principes susmentionnés en fournissant une garantie fiable des États-Unis et de l'Europe", a-t-il déclaré.
En raison du comportement contradictoire des États-Unis et de leur attachement aux menaces et aux sanctions, les participants aux pourparlers de Vienne n'étaient pas parvenus à un accord final sur la relance du JCPOA, a évoqué Shamkhani en poursuivant que "Le langage de la force ne peut pas être utilisé pour s'adresser à un pays qui a surmonté les conditions les plus difficiles des sanctions avec une résistance vigoureuse et la sympathie et le soutien de son peuple".
Jisep Borrell, soulignant ses entretiens avec des responsables américains avant de se rendre à Téhéran, a ajouté que l'administration de Joe Biden souhaitait parvenir à un accord sur la relance du JCPOA.
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