“Les camps de concentration” ne se trouvent pas seulement chez les Nazis. Le régime canadien aussi avait longtemps avait essayé d'exterminer « les Premières nations ». Depuis quelques années, la société canadienne et la communauté internationale sont choquées après la découverte de restes des centaines d’enfants autochtones sur le site des anciens pensionnats gérés par l'Eglise catholique.
Au cours d’une opération fasciste, plus de 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits, ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de pensionnats à travers le pays.
Ces enfants autochtones ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus corporels, et plus de 6.000 y ont trouvé la mort, selon une commission d'enquête qui avait conclu à un véritable "génocide culturel" de la part du Canada. Le nombre réel des victimes est certainement beaucoup plus élevé. Plusieurs tombes ont sans doute été surmontées de stèles identifiant les victimes, mais certaines d'entre elles ont été retirées dans les années 1960 "par des représentants du régime canadien.
Et pour cette raison, la première activité officielle prévue lundi matin pour le Pape François est une rencontre avec les peuples des Premières Nations. Car ce crime s’est survenu dans les pensionnats gérés par les religieux catholiques. Ce type d'établissements, créés à la fin du 19e siècle et qui ont existé jusque dans les années 1990, avait pour but de retirer les enfants autochtones à leurs communautés pour les assimiler à la culture dominante.
Le souverain pontife avait reçu, au printemps dernier, dans la Cité du Vatican, trois délégations d’Autochtones et des Premières Nations, à qui il a présenté les excuses de l’Eglise pour « la conduite déplorable de certains membres de l’Eglise catholique », leur promettant de se déplacer, « chez eux », en personne au courant de l’été.
Il convient de noter que les Églises anglicane et catholique ainsi que les colons et les autorités canadiennes ont commis de multiples abus et excès à l’endroit des populations autochtones, ce qui avait amené la « Commission de Vérité et Réconciliation », dans un célèbre et volumineux rapport de 2015, à parler de « génocide culturel ».
Il faut noter que cette opération génocidaire était orchestrée par le gouvernement fédéral canadien et l’Eglise catholique jouait le rôle exécutif dans ce procès inhumain.