Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, a souligné dans une interview télévisée accordée à la chaîne Al-Manar : « La résistance est actuellement prête à répondre à toute attaque du régime sioniste contre le Liban. »
Dans cette interview, le numéro un de la Résistance libanaise a souligné l'importance du rôle du Général Martyr Soleimani, commandant de la Force Quds du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique, pendant la guerre de 33 jours [2006] et avant cela dans la réalisation des victoires de la résistance islamique, et a ajouté que le martyr général Soleimani avait l'intention d'entrer personnellement sur le champ de bataille et de se rendre, par exemple, dans le sud du Liban ou dans un autre endroit.
Admirant la bravoure personnelle et le génie militaire de l’ancien commandant des forces Quds, Sayyed Hassan Nasrallah a ajouté avec un sourire : « Mais nous, Hadj Emad et d'autres commandants ne lui avons pas permis de faire cela. Car sa présence à nos côtés était plus utile que s'il voulait aller sur le terrain ou en première ligne. »
Le secrétaire général du Hezbollah a nié tout rôle de l'Iran dans les décisions du Hezbollah en ce qui concerne le fait d’entrer en guerre contre le régime sioniste à l'été 2006 et a ajouté : « La décision du Hezbollah d'entrer en guerre contre le régime sioniste à l'été 2006 était une décision complètement libanaise qui a été prise par les dirigeants du Hezbollah et de l'Iran. L’Iran n'a eu aucune implication dans cette affaire. »
« Mais ce sur quoi nous nous sommes concentrés, c'est que nous devons avoir des missiles utiles ; afin que nous puissions viser le point le plus éloigné des territoires occupés. À cette époque, nous avons pu obtenir des missiles d'une portée de 150 kilomètres, après quoi une coopération a été créée pour transférer les missiles au Liban et déployer ces missiles et former les forces. », a souligné Sayyed Hassan Nasrallah.
« De plus, ce dont nous avions besoin ici, c'était d'un commandement et d'un leadership militaires. Ce n'était pas seulement une question de tactiques de terrain à mener par nos soldats sur le terrain, nous avons donc toujours eu besoin de la présence du général martyr Soleimani avec son expérience, son pouvoir de commandement, sa vigilance, son courage et sa vision exhaustive. », a conclu le secrétaire général du Mouvement libanais du Hezbollah.