Alors que les médias internationaux parlent souvent de la violation de la liberté de l’expression ou la liberté de presse dans les cas comme Charli Hebdo, ils oublient parfois de se rappeler des cartoonistes et des journalistes musulmans tués par les équipes de terreur du régime sioniste en Palestine, en Europe et dans le monde entier.
Aujourd'hui, c'est le 35e anniversaire du martyre de Naji al-Ali, le grand caricaturiste palestinien et créateur du célèbre personnage Handala, un enfant réfugié palestinien âgé de 10 ans, qui attend le retour vers sa patrie natale.
Handala est toujours dessiné, le dos au spectateur et les mains jointes. Il avait dix ans lorsqu'il a été forcé de quitter la Palestine et il est resté dix ans parce qu'il ne pouvait grandir que dans son propre pays.
Handala (qui signifie pomme amère en arabe), est un symbole illustré de la résistance du peuple palestinien et montre le sort amer et triste des réfugiés palestiniens.
Ce personnage palestinien a été représenté pour la première fois dans le journal koweïtien Al-Siyasa en 1969.
Handala est toujours vêtu d'une chemise en lambeaux et pieds nus, et dans les dessins animés plus récents, il jette parfois des pierres ou écrit des slogans.
Le dessinateur palestinien Naji al-Ali né en 1938, un dessinateur célèbre du monde arabe, a été assassiné à Londres en 1987 par les terroristes sionistes.
Le 29 août marque la mort de Naji Al-Ali, après avoir été frappé par des balles perfides le 22 juillet 1987 à Londres, alors qu’il se rendait à son travail au quotidien koweïtien « Al-Qabas ». Il succombera à ses blessures cinq semaines plus tard, le 29 août 1987. Il avait alors 50 ans et son meurtrier n’a jamais été retrouvé.
Le Mossad israélien avait fait de de ce cartooniste pacifiste une cible et son seul crime était de dessiner des caricatures en vue de sensibiliser ses interlocuteurs à propos des souffrances du peuple palestinien.
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