Mahdi Safari a ajouté vendredi soir lors de la 23e réunion annuelle de l'Union des associations islamiques d'étudiants indépendants à travers le pays à l'Université des sciences médicales d'Ispahan que toutes sortes de questions économiques et d'échanges commerciaux sont discutées dans ces commissions mixtes.
Annonçant que l'objectif de ces commissions mixtes est de développer des relations commerciales et économiques avec d'autres pays, ce haut diplomate iranien a déclaré : « L'intensification des relations économiques avec différentes nations, en particulier les pays voisins, est la principale approche du ministère des Affaires étrangères. »
La diplomatie iranienne augmente le nombre de diplomates économiques
Le vice-ministre des Affaires étrangères, chargé de la Diplomatie économique, a mentionné l'introduction de 35 conseillers économiques (mobilisés dans les ambassades d’Iran) d'ici la fin de cette année parmi d'autres mesures prises par le ministère pour accroître les relations commerciales internationales
Précisant qu'il existe de nombreuses capacités dormantes à l'intérieur du pays et dans le développement des relations extérieures, Safari a précisé: « L'augmentation des relations avec différents pays sur tous les continents était l'une des capacités dormantes, dont l'utilisation résoudrait de nombreux problèmes du pays, c'est pourquoi le ministère des Affaires étrangères prend des mesures dans ce sens suivant les politiques du 13e gouvernement. »
Mettant en relief les hautes capacités des experts et des jeunes iraniens et la nécessité de s'appuyer sur les connaissances localisées, il a ajouté : « Le transfert de technologie est l'une des meilleures mesures pour faire enrichir le pays en devises, qui devrait être prise plus au sérieux que par le passé. »
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a ajouté : « Par exemple, dans le domaine du transfert de technologie, il existe une expérience réussie d'autosuffisance dans la production d'essence ou de catalyseurs et d'autres réalisations telles que les nanosciences et les technologies de l'information et de la télécommunication. »
« L'exportation de services d'ingénierie vers d'autres pays au cours des quatre premiers mois de cette année était de 570 millions de dollars, et on s'attend à ce que ce chiffre atteigne 2 milliards de dollars d'ici la fin de l'année. », a poursuivi Safari.
Concernant le Plan de coopération de 25 ans avec la Chine, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré : « Il y a un retard dans certains domaines liés à ce plan, que nous essayons de compenser pour qu’il se passe bien. »
« D'autre part, de très bons contrats dans le domaine de l'amont et de l'aval pétrolier ont été conclus avec la Russie, dont certains sont en cours d'exécution. », a noté Safari.
En ce qui concerne les perspectives des négociations du JCPOA, ce haut diplomate iranien a également déclaré: « Personne ne peut garantir qu'en cas d'éventuelle annulation du JCPOA à l'avenir, d'autres pays coopéreront avec nous ou non, mais avec le processus actuel, nous ne pensons pas que la Chine et la Russie veuillent réduire leurs relations avec nous sur le modèle des occidentaux. »
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a ajouté: « Nous n'avions pas de mauvaises relations avec l'Occident, mais ils avaient une relation négative avec nous et ont pris certains projets en otage et ont finalement déclaré que les Américains ne nous permettaient pas d'avoir cette coopération. »
Soulignant les garanties de la mise en œuvre de l'accord nucléaire Safari a précisé : « Les détails de ces questions ont été expliqués dans une interview complète par les membres seniors de l'équipe de négociation, mais en général, on peut dire que le nouvel accord a certainement des avantages sur le précédent, qui sera annoncé prochainement, notamment qu'en cas de problème, les sociétés d'investissement peuvent poursuivre leurs activités jusqu'à trois ans. »
« Le changement de gouvernement est l'un des facteurs influents dans la mise en œuvre de l'accord nucléaire et le 13e gouvernement essaie de tirer le maximum d'avantages de cet accord, même si le gouvernement actuel ne compte pas sur le JCPOA et s'est appuyé sur les capacités internes. », a ajouté le chef de la diplomatie économique du pays.
Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran a poursuivi : « Tant que les négociations ne seront pas finalisées, le texte de l'accord sera définitivement modifié, par exemple, pour le test de vérification, dans le premier temps, un volume de 10 millions barils de pétrole a été fixé, puis 20 millions de barils de pétrole, qui a maintenant augmenté à 50 millions de barils, donc pour annoncer les informations finales devrait attendre l'accord final. »
« Dans les technologies telles que les nanotechnologies, l'informatique et les produits basés sur la connaissance, nous sommes à la pointe de la technologie et au rang des pays avancés, et de bonnes capacités et exportations ont été créées dans ces domaines. », a conclu le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.