Ces derniers jours, en particulier après la réponse de l'Iran au coordinateur de l'Union européenne, les pressions internes et externes sur le président américain Joe Biden se sont intensifiées, et il semble que ces pressions aient conduit la Maison Blanche à retarder la réponse. L'objectif principal de ces pressions perturbatrices est de réclamer beaucoup de concessions à l'Iran dans un éventuel accord nucléaire et d'essayer de réduire ces concessions ou de faire échouer l'accord.
Dans une telle situation, le président iranien a souligné qu'il ne négligerait les droits de la nation iranienne dans aucune négociation.
L’Ayatollah Ebrahim Raïssi a déclaré hier sur ce sujet : « Nous ne négligerons pas les droits de la nation iranienne dans aucune réunion ou négociation. Le gouvernement essaiera de résoudre les problèmes. Nous ne lierons la vie des gens à aucun facteur externe et nous poursuivrons avec diligence et la force la résolution des problèmes du pays et du peuple. »
Soulignant qu'en dépit des sanctions et des menaces, le gouvernement poursuivra sérieusement le travail, le président iranien a ajouté : « Je dis avec conviction et connaissance précise des capacités que l'avenir est radieux pour le pays. Aujourd'hui, la guerre est une guerre de volontés, et la nation iranienne est déterminée à vaincre ses ennemis, et le Dieu Tout-Puissant aidera sûrement la nation iranienne. »
La publication de certaines statistiques sur les performances positives du gouvernement iranien au cours de l'année écoulée confirme également la déclaration du président iranien selon laquelle, malgré le maintien des sanctions, l'Iran a obtenu des succès significatifs. Il y a deux jours, Mehdi Safari, vice-ministre de la Diplomatie économique du ministère iranien des Affaires étrangères, a annoncé que les exportations iraniennes avaient augmenté de 502 % au cours de l'année écoulée.
Les dernières statistiques publiées par le site d'information "Eurostat" ont également montré que le commerce entre l'Iran et les 27 membres de l'Union européenne au premier semestre de cette année a connu une croissance de 34% par rapport à la même période l'an dernier et a atteint 2,555 milliards euros.
Cependant, après le dernier cycle de négociations sur le nucléaire à Vienne et l'annonce d'un texte sous forme de projet d'accord, la question du JCPOA a été portée au premier plan des médias. Une semaine après la fin des pourparlers de Vienne, Téhéran a livré sa réponse aux parties aux négociations et maintenant tout le monde attend la réponse du côté américain.
Dans les dernières nouvelles liées à cette question et après la publication d'informations selon lesquelles les opposants au JCPOA ont intensifié leurs pressions sur le gouvernement américain, un site d'information américain a affirmé que le gouvernement américain avait assuré au régime israélien qu'un accord sur le nucléaire ne serait pas être possible bientôt.
Au cours des derniers jours, le Premier ministre israélien Yair Lapid a mené des consultations intensives contre la relance du JCPOA et, entre autres, a écrit une lettre au président des États-Unis et a affirmé que le projet préparé lors des négociations de Vienne ne respecte pas les lignes rouges américaines !
Ces derniers jours, le gouvernement américain a essayé de convaincre les Israéliens que Téhéran n'a pas obtenu un nouveau privilège, mais il semble que les Sionistes n'aient pas obtenu cette assurance. Sur cette base, il a été dit qu'Eyal Holata, le conseiller à la sécurité nationale du régime sioniste, se rendrait mardi à Washington et rencontrerait son homologue américain, Jake Sullivan, à la Maison Blanche. Le site Web d'analyse d'informations Axios a cité un responsable américain disant: « L'accord à Vienne est peut-être plus proche qu'il y a deux semaines, mais l'issue des pourparlers est encore incertaine car il y a encore des lacunes. Cependant, un accord ne semble pas imminent. »
Maintenant, dans une situation où les parties aux négociations ont qualifié de "constructive" la réponse de l'Iran au projet proposé par l'Union européenne et où les spéculations indiquent la possibilité de signer un accord, les Américains tardent à présenter leur réponse. Le président iranien a déclaré qu'il ne liait pas la solution des problèmes économiques à l'accord sur le nucléaire. Cela signifie prolonger ou faire échouer les négociations au détriment des parties européennes et américaines qui se sont privées du pétrole et du gaz iraniens dans la crise énergétique.
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