S’exprimant à l’occasion d’une interview exclusive avec l’IRNA, jeudi 22 septembre, le député politique du bureau présidentiel, Ebrahim Jamshidi, revient sur la politique étrangère du 13e gouvernement et le déplacement du Président à New York pour dire : « Il semble que certaines personnes n'aiment pas que le gouvernement de l'ayatollah Raissi joue un rôle actif dans la politique étrangère, mais contrairement à leurs velléités, c'est l'un des principaux domaines d'activité pour lui et qu’il a su enregistrer de bonnes réalisations à cet effet. »
« Depuis le début du 13e gouvernement, l'adhésion à Shanghai et par la suite de nombreuses visites importantes dans les pays voisins et régionaux ont été effectués. A cela s’ajoute plusieurs déplacements diplomatiques. »
« Outre son aspect diplomatique, les rencontres étaient également axés sur la signature des accords et des échanges économiques et infrastructurels », a fait savoir M.Jamshidi.
Il a ajouté : « Le point culminant est dans les deux déplacements, cette année, l’un pour le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l’autre pour le New York et l’Assemblée général de l’ONU, qui sont très importants. »
« Quant au sommet de l’OCS, des réunions et des rencontres très importantes ont eu lieu et des décisions et des gestes très importants ont été pris. L’approche du gouvernement Raïssi était essentiellement axée sur une coopération économique et multilatérale. »
L'adjoint politique du bureau du président a poursuivi : « En moins d'une semaine, nous nous sommes rendus à New York et en fait, ce qui importe maintenant, c'est que l'Iran soit en mesure d'expliquer les positions et la logique de sa politique étrangère d'une manière compréhensible pour le monde et en faveur d’une interaction mutuelle et efficace avec le monde. »
Evoquant le discours du Président à l'Assemblée générale, son adjoint politique l’a qualifié de « sobre » et de « complet ».
Un plan d'initiative dans la rencontre entre les présidents iranien et français
Jamshidi évoquant la rencontre entre le Président Raïssi et son homologue français a déclaré : « Les discussions ont été vraiment très franches et il y a eu une insistance sur les intérêts nationaux et en même temps des initiatives ont été proposées à cet effet. Si l'autre partie a le désir ou la volonté d'arriver à un accord, cette voie lui est ouverte, à condition qu'il y ait une vision et un désir réalistes. Il revient à la partie d’en face d’être déterminé pour résoudre les problèmes et de ne pas être influencé par ses problèmes internes ou les désidératas des tiers. »