28 sept. 2022, 21:55
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Septième entretien télévisé en direct du Président Raissi avec le peuple iranien

Téhéran- IRNA- La 7ème entretien télévisé en direct du Président Ebrahim Raïssi avec le peuple iranien a débuté il y a quelques minutes ce mercredi soir sur la chaîne 1 de la Radiodiffusion nationale.

Selon le journaliste gouvernemental de l'IRNA, cette interview télévisée en direct du Président de la République islamique, Ebrahim Raissi, se diffuse parallèlement ce mercredi soir 28 septembre sur diverses chaînes nationales à savoir les chaînes 1, Khabar et la radio nationale.

Lors de cette intervention télévisée en direct le Président Raïssi se penche sur les questions intérieures et extérieures les plus importantes du pays.

Il s'agit de la septième interview télévisée d’Ebrahim Raïssi à l’adresse du peuple iranien depuis le début de son arrivé à la tête de son gouvernement populaire.

Le 25 juin de cette année, dans une autre interview télévisée en direct, le Président Raïssi a évoqué les questions les plus importantes du pays, notamment le processus de la mise en œuvre du Plan de Réforme et le paiement équitable des subventions pour les produits de base ainsi que d'autres questions du jour liées aux dernières évolutions régionales et internationales.

Présentant un rapport sur ses deux récentes participations au Sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Samarkand et à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le président Raïssi a déclaré : « L'adhésion de l'Iran à l’OCS est un événement important et, d'un point de vue économique, nous sommes désormais connectés à l'infrastructure économique d'Asie. Les membres de l’OCS détiennent une part importante de la population et de l'économie mondiales. »

Le Président a en outre mentionné sa rencontre avec son homologue russe Vladmir Poutine en marge de l’OCS pour dire : « Nous travaillions avec la Russie dans divers domaines, tels que le corridor nord-sud, le pétrole et l'énergie. A cet effet des mesures conjointes sont prises. A cela s’ajoute les domaines de l'espace et affaires commerciales.

Le Président s’attarde également sur son déplacement à New York et ses rencontres en marge de l’AG avec les chefs des pays européens, asiatiques, américains et africains et a déclaré : « Lors de ces réunions et rencontres, les garanties attendues par la République islamique d'Iran ont été soulignées. »

Déplorant le suivisme du trio européen (France, Allemagne, Royaume-Unis) signataire du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC) M.Raïssi a déclaré : « J'ai dit à M. Macron, à quel point vous suivez (les positions et les intérêts de) l'Europe » ?

L'ayatollah Raisi a ajouté : « Lors de la rencontre avec le Secrétaire général des Nations Unies, il a souligné les hautes capacités de la République islamique d'Iran et je lui ai également souligné que l’ONU devraient essayer d'être une organisation de nations, et non une organisation de grandes puissances. »

Soulignant que lors de la rencontre avec son homologue français, Emmanuel Macron, la question des droits de l'homme a été discutée en général, le Président Raïssi a indiqué : « Les cas de violations des droits de l'homme en Occident et en Europe et leurs doubles standards en matière de droits humains ont été soulignés à l’adresse de M. Macron. »

Ebrahim Raïssi a déclaré à propos des questions nucléaires soulevées lors de son déplacement à New York : Dans sa dernière réponse, l'Iran insiste sur l'obtention de garanties crédibles (pour que les Etats-Unis n’abandonnent plus le pacte international)

S’agissant des relations Iran-AIEA, il a indiqué : « A notre avis, les questions soulevées opposant l’Iran à l’AIEA découle de la politique politisée. Résoudre les questions de sauvegarde et lever les sanctions afin que le peuple iranien puisse profiter des avantages économiques liés au PGAC sont nos autres revendications légitimes dans les négociations nucléaires. »

Soulignant que lors des réunions bilatérales, tous les pays ont mis l'accent sur le développement de la coopération économique avec l'Iran malgré les sanctions extraterritoriales US, il a déclaré : « Notre volonté est d'interagir avec tous les pays et il n'y a pas de différence à cet effet entre l'Est et l'Ouest pour nous.

L'ayatollah Raissi revenant sur son initiative de montrer l'image du général Soleimani lors de son discours à la tribune de l’AG de l’ONU : « Ce que je voulais rappeler, c'est que le fondateur de Daech était les Américains, et le héros de la lutte anti-Daech et anti-terroriste était Hajj Qassem Soleimani. Il a été tué par les Américains et par l’Ordre direct de l’ancien Président US. De par ce geste je voudrais dire que vous (les Etats-Unis) revendiquez à tort les droits de l'homme, vous avez assassiné quelqu'un qui a lutté contre le terrorisme et vous l’avez martyrisé. Deuxièmement, je voudrais informer le monde que le peuple iranien et le martyr Soleimani sont opprimés et troisièmement, je voudrais plaider auprès du monde pour une poursuite équitablement judiciaire contre les auteurs et les commendataires de cet acte terroriste. »

S’agissant des appels aux rassemblements devant les Nations Unies faits par le groupuscule terroriste de l’OMK au moment où il était à New York pour participer à l’AG de l’ONU, le Président Raïssi a indiqué : « Ces appels ne nous ont jamais ébranlé ni moi ni mes compagnons ; Après le discours à l’Assemblée générale, nous sommes rentrés à pied vers notre siège. Leur campagnes est inefficace stérile comme toujours. »

Plus Loin le Président a qualifié les sanctions contre un pays et les troubles provoqués à l’intérieur depuis l’étranger comme les deux faces d'une même pièce et a déclaré : « La frontière entre la critique et la protestation et les troubles mutinerie doit être définie. Les troubles et le désordre ne sont tolérables nulle part dans le monde. »

Sayyed Ebrahim Raïssi a souligné que, grâce à Dieu, la délégation de la République islamique a pu atteindre avec succès tous ses objectifs. « J'espère que nous avons pu être les messagers de la nation iranienne. Malgré toutes les tentatives qu'ils ont déployés pour que le message ne soit pas communiqué au monde mais la chose a été faite. Nous avons pu exprimer les positions de la République islamique et diffuser le message selon lequel la nation iranienne fait l’objet d’oppression des grandes puissances. »

« Mais la République islamique est forte et garde toujours son autorité. J'ai rencontré des gens de différents continents qui se sont dits tous prêts à coopérer avec enthousiasme avec la République islamique d'Iran », s’est-il félicité.

L'ayatollah Raissi a souligné qu'aujourd'hui personne ne peut nier les progrès de la République islamique.

« La raison pour laquelle ils conspirent contre nous, c'est qu'ils voient que malgré les sanctions, nous avons pu rester actifs dans les sphères économiques, nous avons pu nous imposer et intervenir puissamment. »

Le chef du 13e gouvernement iranien a souligné : « Aujourd'hui, l'Occident a saisi que notre pays ne s'est pas arrêté malgré les sanctions et les crises qu’il infligé à la République islamique. »

Ebrahim Raïssi a poursuivi : « Les sanctions ne nous arrêteront en aucune façon et nous ne lierons pas la vie des gens à cet accord (JCPOA). Bien sûr quant aux négociations nous avons participé aux pourparlers  et nous recherchons toujours un accord digne, bon et juste. »

S’agissant de l’affaire de Mahsa Amini, le Président a déclaré qu'après la mort de la jeune femme, il a  appelé sa famille et exprimé ses condoléances, ajoutant : « J'ai dit à sa famille que cette nouvelle ne seulement pour moi, mais pour chaque Iranien est déplorable car notre société est axée sur la famille. »

Déclarant que tout le monde est affecté par le fait qu'une femme soit morte de cette façon, le Président Raissi a ajouté : « J'ai dit à sa famille que je suivrai certainement cette affaire. S'il y a négligence et faute dans cette affaire, sachez qu'il y aura un suivi ».

Soulignant que la question de la mort de Mahsa Amini fait l'objet d'une enquête dans divers départements du gouvernement et du parlement, et que le médecin légiste est également chargé de suivre le travail, le Président a souligné : « la question de la mort de cette dame a touché tout le monde ; c'est notre devoir humain pour donner suite à son dossier. »

Soulignant que la question de la perturbation et des troubles n’est tolérable par personne et aucun goûts, le président a souligné : « La disparition de la regrettée Amini a touché tout le monde et tout le monde pense que ce problème devrait être clarifié. Nous tous, avec tous les goûts et tous les points de vue politiques, soulignons que cette question doit être traitée de manière transparente et équitable. »

« Tout le peuple iranien est d'accord sur le fait qu'aujourd'hui, tout chaos dans le pays conduira à la privation de sécurité et aux dégâts sur la vie et les biens des gens. Tout le monde croit qu'aujourd'hui les ennemis de la Révolution islamique veulent surfer sur cette vague de protestations et donner suite à leurs objectifs intéressés et cela en semant l'insécurité dans le pays. »

L'ayatollah Raissi a également souligné que la protestation et la critique ont une ligne de démarcation avec les troubles.

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