Le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Reza Najafi, lors d'une réunion pour commémorer le 30e anniversaire de l'adoption de la Déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, qui s'est tenue en marge de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le Jeudi soir, a noté qu'il représente un pays, qui constitue différentes cultures, religions, ethnies et langues, est guidé par les vrais enseignements de l'islam et s'inspire de la longue histoire de tolérance entre les religions et de la coexistence pacifique entre les adeptes des religions abrahamiques.
Le haut responsable iranien a souligné que les Iraniens forment une nation unie, quelles que soient leurs langues et leurs races.
Il a poursuivi en soulignant les mesures prises en Iran pour garantir les droits des minorités, déclarant que les mesures coercitives unilatérales et les sanctions économiques cruelles imposées par les États-Unis ont eu des impacts négatifs et créé des obstacles sur la voie de la réalisation des droits des peuples.
Najafi a souligné que tout le monde est égal devant la loi et a le droit d'être traité avec dignité et respect.
« Cependant, toute protection des droits des minorités ne devrait pas interférer avec les droits souverains légaux et légitimes des États membres, ainsi que le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États, tel qu'énoncé dans la déclaration », a souligné le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
«Nous avons tous la responsabilité vitale d'offrir des chances égales aux habitants de notre pays dans le cadre du droit international et de prendre en compte nos caractéristiques distinctives dans les politiques, lois et réglementations nationales ainsi que toutes les valeurs culturelles et morales», a conclu Najafi.