Selon l’IRNA, en réaction à la tentative américaine de tenir une réunion informelle du Conseil de sécurité de l’ONU concernant les questions internes de l'Iran, le représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies à New York, a souligné, vendredi soir (28 octobre) : « Compte tenu de l'hypocrisie, de l'utilisation de deux poids deux mesures et de l'application sélective des droits de l'homme, nous considérons que les allégations américaines en faveur des femmes iraniennes sont trompeuses et manquent de bonne foi. »
« Les États-Unis et leurs alliés ont systématiquement abusé d'une telle plate-forme (l'ONU) pour faire avancer leur programme politique, même au prix de la violation du droit international et de la Charte des Nations Unies » a-t-il ajouté.
Suite à la tentative de Washington pour tenir une réunion informelle au Conseil de sécurité de l'ONU, des sources diplomatiques ont déclaré au journaliste d'IRNA que les États-Unis, ainsi que l'Albanie, cherchaient à tenir cette réunion, ce mercredi, afin de continuer à s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Iran.
Le ministère iranien du Renseignement et l'Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont publié vendredi 28 octobre la déclaration, expliquant en détail différents aspects des récentes émeutes en Iran.
La surveillance « continue et précise » des renseignements au cours de l'année écoulée ainsi que les documents acquis lors des récents troubles révèlent «de nombreux cas et des références indéniables du rôle total du régime terroriste américain dans la conception, la mise en œuvre et le maintien » des troubles en Iran.
Le régime américain a lancé un projet "pré-planifié" en exploitant la mort tragique de Mahsa Amini avant l'annonce des enquêtes officielles, peut-on lire dans la déclaration.