Le porte-parole de Rishi Sunak, qui a demandé à garder l’anonymat selon les procédures habituelles du bureau du Premier ministre britannique, a soulevé cette question lors d'une conférence de presse à laquelle ont assisté des représentants de médias étrangers.
En réponse à une question du journaliste de l'IRNA à Londres de savoir si Rishi Sunak est prêt à convaincre le régime sioniste d’Israël de cesser de perturber le processus de négociations pour la levée des sanctions afin que les pourparlers puissent suivre leur cours normal, l’interlocuteur de l’IRNA, tout en évitant de donner une réponse claire à la question a prétendu : « L'Iran ne veut pas saisir l'opportunité diplomatique pour signer l'accord en avançant des revendications extra-JCPOA ». « Nous pensons qu'un accord durable est sur la table et nous continuons à discuter des prochaines étapes avec nos partenaires à cet égard », a-t-il déclaré.
Lorsque le journaliste de l’IRNA a évoqué les agissements anti-JCPOA du régime sioniste et a posé à l’adresse de cette autorité britannique cette question « Si le Premier ministre britannique est prêt à expliquer à Tel-Aviv que Londres soutient la reprise du JCPOA » elle a répondu : « Notre position sur le JCPOA est claire et le Premier ministre l’annoncera clairement à l’adresse de nos partenaires internationaux ».
Entre-temps, certains représentants des médias présents à la conférence ont soulevé des questions sur les déclarations des responsables américains (dont le pays a unilatéralement abandonné le Pacte international nucléaire en 2018) concernant le processus des négociations à Vienne et l'intensification des sanctions anti-iraniennes. Mais selon les réponses données, il semble que le gouvernement de Londres, en tant que membre et signataire du JCPOA, ne veut pas prendre une position autre que la diplomatie négociée pour la reprise de la mise en œuvre du JCPOA. »
Selon l'IRNA, après des mois de pourparlers intensifs à Vienne, les négociations sur la levée des sanctions ont atteint un stade productif mais attend toujours une décision finale des Etats-Unis en tant que partie violant le JCPOA. Si Washington accepte les revendications logiques et légales de l'Iran favorisant les bases de la conclusion d'un accord durable et fiable, l'accord final sera atteint.