Téhéran (IRNA)- Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, le complot mené dans le but de fomenter le terrorisme et la guerre civile en Iran et de désintégrer la République islamique, sur la base de "documents détaillés" en possession du ministère, a échoué.

Lors d'une conférence de presse à Téhéran à laquelle ont participé des journalistes locaux et étrangers, le haut diplomate iranien a répondu aux questions sur la politique étrangère de l'Iran ainsi que sur les récents développements peu recommandables dans le pays.

Il a déclaré que le complot mené dans le but de fomenter le terrorisme et la guerre civile en Iran et de désintégrer la République islamique, sur la base de "documents détaillés" en possession du ministère, a échoué.

Il a en outre rejeté les revendications en matière de droits de l'homme formulées par certains pays occidentaux, soulignant que la "sombre histoire" de l'Occident ne lui permet pas de faire de telles revendications.

"Nous n'avons pas besoin des Etats-Unis et de l'Europe, qui ont une longue histoire de violation des droits de l'homme et ont enregistré une sombre histoire en ce qui concerne l'exploitation des nations et des pays, pour revendiquer les droits de l'homme en République islamique d'Iran", a déclaré Amir-Abdollahian.

Ailleurs dans ses remarques, le ministre iranien des Affaires étrangères a évoqué la récente recrudescence des activités de groupes terroristes armés et de mercenaires dans la région du Kurdistan irakien et les tentatives d'envoi d'armes en Iran pour fomenter des troubles. « Soixante-seize centres terroristes et anti-révolutionnaires dans la région du Kurdistan irakien sont devenus actifs et des armes israéliennes et américaines sont entrées dans le pays », a-t-il déclaré.

De hauts responsables de la sécurité iraniens et irakiens ont tenu deux séries de réunions au cours des huit dernières semaines, a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement irakien avait engagé Téhéran à éloigner les terroristes des frontières iraniennes et à désarmer ces groupes.

"Tant qu'il y aura des menaces contre l'Iran de la part des pays voisins, nos forces armées poursuivront leurs mesures pour assurer une sécurité nationale maximale sur la base du droit international et de la Charte des Nations Unies", a souligné le chef de la diplomatie.

Ses remarques sont intervenues alors que le CGRI reprenait ses attaques de missiles et de drones ciblant des groupes terroristes dans la région de Pardi, au plus profond du Kurdistan irakien.

AmirAbdollahian a également réagi à une récente résolution anti-iranienne adoptée par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA (BoG) à la demande des États-Unis et des pays européens.

Il a noté que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'était écartée de la voie technique pour adopter une approche politique dans ses relations avec l'Iran.

Une délégation iranienne, selon le ministre des Affaires étrangères, a récemment eu des entretiens avec l'agence nucléaire des Nations unies à Vienne et a établi une "feuille de route" pour résoudre les problèmes en suspens, l'agence ayant promis d'envoyer ses experts en Iran pour des entretiens techniques.

"Cependant, nous avons brusquement fait face à une nouvelle résolution contre la nation iranienne par le biais d'une guerre hybride", a souligné le chef de la diplomatie.

AmirAbdollahian a également souligné que l'Iran et les États-Unis continuaient d'avoir des divergences sur des questions clés afin de relancer l'accord nucléaire de 2015, officiellement appelé le Plan d'action global conjoint (JCPOA), et de lever les sanctions cruelles contre l'Iran.

Résoudre les problèmes restants avec l'AIEA, recevoir des garanties sur les avantages économiques de l'accord pour l'Iran et supprimer les sanctions unilatérales sont les trois questions qui doivent être résolues, a-t-il fait remarquer.

Selon le ministre des Affaires étrangères, l'Iran et les États-Unis continuent d'échanger des messages, mais les responsables américains adoptent une position "hypocrite" lorsqu'ils s'adressent aux grands médias occidentaux en disant autre chose que ce qu'ils disent dans leurs messages à l'Iran.

L'Iran, a poursuivi le ministre, s'est dit prêt à participer à un sommet ministériel des membres du JCPOA à Vienne, à condition que d'autres parties y soient également prêtes. "Cela se produira lorsque nous nous assurerons de nos demandes raisonnables."

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