Dans une interview exclusive accordée au correspondant de l’IRNA, Alé-Sadegh déclare également que les autorités de la région du Kurdistan ont une perspective ethnique et il semble qu'elles ne veulent même pas chasser les groupes terroristes anti-iraniens qui se sont nichés parmi les Kurdes et leur ont fourni un parapluie de soutien.
L'ambassadeur d'Iran à Bagdad a déclaré que 76 documents et preuves d'activités anti-sécuritaires des groupes terroristes et des groupes d'opposition armée anti-iranienne ont été remis aux parties irakiens et kurdes à Bagdad et à Erbil.
5 000 milices étrangères sont présentes dans la région du Kurdistan irakien
Dans le même ordre d'idées, "Jabbar Oudeh Al-Maamouri", membre de "l'Union islamique d'Irak", a déclaré à "Baghdad-aliyoum" qu'il y a plus de 5 000 "forces armées étrangères" dans la région du Kurdistan.
Jabbar al-Maamori ajoute : « La région du Kurdistan fait partie de l'Irak et sa sécurité et sa situation économique sont importantes pour nous. Nous avons des frères et des amis là-bas dont le destin est lié à nous, mais ce qui se passe dans la région du Kurdistan irakien avec les erreurs déstabilisatrices des partis au pouvoir est vraiment douloureux. »
Ce membre de l'Union des oulémas musulmans irakiens poursuit : « 5 000 forces armées étrangères affiliées à divers pays (étrangers) opèrent dans la région, dont la présence est fondamentalement illégale et place la région au centre de tempêtes d'ingérence étrangère, mais ce sont les citoyens innocents qui sont en train de payer le prix. »
Al-Maamouri souligne que « plus de 1 000 villages kurdes ont été endommagés par l'entrée terrestre de l’Armée de la Turquie à une profondeur de 200 kilomètres dans la région du Kurdistan irakien, et cela entraîne aussi des pertes humaines. »
Les Kurdes de l'opposition iranienne viennent d'Europe dans la région pour l'éducation
Selon l'analyste politique "Mohammad Sadegh Sedghian" qui fournit des détails dans une interview sur la chaînée irakienne Al-Ahed, « des éléments kurdes anti-iraniens viennent d'Allemagne, de Suède et du Danemark vers la région du Kurdistan pour s'entraîner, et même les chefs militaires de l'opposition iranienne depuis 1991 sont dans cette région. »
Alé-Sadegh: l’Iran n’aura pas d'attaque terrestre contre la région du Kurdistan irakien
Cependant, l'ambassadeur d'Iran à Bagdad souligne que, malgré cela, « une attaque terrestre contre les positions des groupes terroristes au Kurdistan irakien est hors de question. »
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