Selon l’IRNA de la presse de l’Onu, lors de la séance du Conseil de la sécurité de l’Onu, mardi (20 décembre), Amir Saïd Irvani a réitéré la position de son pays, en soulignant que les avoirs gelés « appartiennent au peuple et doivent être restitués sans condition pour aider l’économie afghane ».
Le représentant iranien a accusé les États-Unis d’invoquer des motifs infondés « pour justifier leurs actes illégaux, y compris le blocage continu d’actifs essentiels à la relance économique » de l’Afghanistan.
Les régimes de sanctions ne doivent pas entraver les tentatives de reconstruction de l’économie afghane, a insisté le représentant iranien, qui a ensuite salué les efforts menés par la MANUA pour, avec les autorités de facto, aider le peuple afghan, notamment en travaillant à l’intensification de la réponse humanitaire.
Dans le même temps, a ajouté M. Irvani, les autorités de facto doivent respecter leurs obligations internationales, en particulier en veillant à ce que les femmes et les filles ont accès à l’éducation.
Selon lui, il est un fait que si la communauté internationale ne continue pas à soutenir la reprise économique de l’Afghanistan, la situation actuelle continuera de créer un environnement favorable à l’essor des groupes terroristes et des trafiquants de drogue, lesquels pourront exploiter et recruter des personnes vulnérables afin de poursuivre leurs objectifs destructeurs sur le plan régional et international.
Enfin, le représentant a tenu à rappeler que son pays offre une éducation et une formation gratuites à tous les étudiants afghans vivant en Iran.
Selon les estimations, a-t-il indiqué, l’Iran fournit un milliard de dollars de subventions annuelles pour accueillir et abriter 5 millions d’Afghans.
En conclusion, M. Irvani a estimé qu’en vertu du principe de responsabilité partagée, « d’autres pays, en particulier ceux qui affirment soutenir les droits humains des Afghans, en particulier des femmes et des filles, devraient accepter des réfugiés ».