Téhéran (IRNA)- Suite à l'attentat contre le centre culturel kurde de Paris, qui a fait 3 morts et 6 blessés, des immigrés et des citoyens kurdes en France sont descendus dans la rue. La violence s'est intensifiée suite aux répressions policières du régime Macronie.

Avec la révolution industrielle et la montée du Second Empire en France, Paris a connu la plus forte croissance urbaine de son histoire. En 1840, le chemin de fer de Paris est mis en service, et sous le règne de Napoléon III et de l'administration du baron Haussmann, les rues étroites de cette ville sont détruites et transformées en belles et larges rues, ce qui rend Paris "moderne". 

Jusqu'à présent, cette ville était célèbre pour sa beauté en Europe. Mais tout cela n'est qu'une façade. Paris, que l'on appelle la ville des amoureux ou la ville de la mode ou la ville des cafés, etc., semble avoir un terrain propice à la violence et au chaos.

Un homme de 69 ans, que la France a qualifié de raciste, a attaqué vendredi un centre culturel kurde dans le centre de Paris et a ouvert le feu, tuant 3 personnes et blessant 6 autres. L'agresseur, qui avait des antécédents d'agressions racistes, a été blessé lors de cette attaque puis arrêté. Le ministre français de l'Intérieur a déclaré que le suspect - qui est un conducteur de train à la retraite - recherchait consciemment des étrangers dans cette attaque, mais a précisé qu'il n'était pas encore clair s'il cherchait spécifiquement à tirer sur des Kurdes ou non. 

Cet attentat s'est produit alors que les rues de Paris sont bondées à la veille du nouvel an. Le maire du 10e arrondissement de Paris a annoncé que l'attaque avait eu lieu dans un restaurant, un salon de coiffure et un centre culturel kurde.

Quelques heures après l'arrestation de l'agresseur, un certain nombre de Kurdes de Paris se sont rassemblés sur les lieux de l'incident et, selon le rapport de police, ont jeté des tables de restaurant et des poubelles dans la rue, et la police parisienne a eu recours à des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et heurté aux manifestants. 

Les manifestants ont également scandé le slogan "Le martyr ne meurt pas".

Déjà en 2013, les corps de trois Kurdes ont été retrouvés abattus à Paris. 
Suite à ces événements, le ministère français de l'Intérieur a annoncé que la police du pays protégeait les places kurdes et les bâtiments diplomatiques turcs. Il a par ailleurs demandé au président et au Premier ministre français d'autoriser les Kurdes à organiser des manifestations. 

Le président français Emmanuel Macron a également qualifié cette attaque de "odieuse" et a écrit sur Twitter : « Les Kurdes de France ont été la cible d’une odieuse attaque au cœur de Paris. »

Ce samedi après-midi, il y a eu un violent affrontement entre les manifestants du meurtre des Kurdes vivant en France et les forces de sécurité de ce pays dans la ville de Paris, la place de la République. Lors de cette dernière série d'affrontements, les manifestants ont incendié des poubelles, parfois des voitures, jeté des pierres et détruit des biens publics. De violents affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants se sont poursuivis.

Source : Keyhan