Le troisième lieu le plus sacré pour les musulmans, la mosquée Al-Aqsa est toujours au centre des évènements qui façonnent le conflit entre le régime sioniste et la nation palestinienne depuis 1948.
L’incendie criminel de cette mosquée en 1969 a contribué à la mobilisation massive des musulmans du monde et a motivé la création de l’Organisation de la conférence islamique juste un mois après ce crime.
La deuxième intifada en 2000 a été déclenchée après la provocation d’Ariel Sharon qui a pris l’assaut la mosquée d’Al-Aqsa. Cette Intifada qui a duré jusqu'en 2006 est même nommée Intifada Al-Aqsa.
En outre, les provocations des colons extrémistes sionistes au sein de la première Qibla des musulmans, provoquent toujours des manifestations de la part des habitants de la ville d’Al-Qods occupée.
Après l’arrivée au pouvoir du gouvernement raciste de Netanyahou et l’agression de son ministre de la Sécurité contre cette mosquée et les réactions qu’elle a suscitées chez les mouvements palestiniens, une perspective très sombre est dessinée pour le régime d’apartheid.
Le mouvement palestinien Hamas a déjà averti qu’il "ne resterait pas les bras croisés" face à cette provocation déstabilisatrice. Le porte-parole du Hamas a déclaré que cette visite est "un autre exemple de l’arrogance du gouvernement des colons et de leurs futurs plans pour endommager et diviser la mosquée Al-Aqsa. La résistance palestinienne ne permettra pas au gouvernement d’occupation néo-fasciste de franchir les lignes rouges et d’empiéter sur notre peuple et nos lieux saints.
Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a déclaré qu’il tenait Netanyahu pour "responsable de l’intrusion de Ben-Gvir sur Al-Aqsa et de ses conséquences".
La diplomatie jordanienne a également condamné cet acte provocateur. La Jordanie qui possède une référence religieuse sur la mosquée Al-Aqsa a convoqué l'ambassadeur du régime sioniste.
L’Arabie saudite aussi a protesté contre l'intrusion d’Itamar Ben-Gvir dans l'esplanade d'Al Aqsa.
Les jours qui viennent seront très difficiles pour le gouvernement raciste de Netanyahou qui aura encore des casse-têtes avec son ministre extrémiste de la Sécurité nationale.