Les crises ne finissent jamais en Asie occidentale. La Palestine, le théâtre du massacre des musulmans par les sionistes. Les mauvais souvenirs des groupes terroristes comme Daesh ne sont pas encore oubliés en Syrie et en Irak. Des chars brulés en Iran et au Koweït nous rappellent deux guerres au golfe persique. Le Liban est affaibli par un conflit confessionnel et par une menace israélienne. La Jordanie et l’Egypte saignent encore pour les guerres imposées par le régime sioniste. L’Arabie saoudite n’a jamais pu devenir une démocratie et ses ressources sont ravagées par les Américains. Le Yémen brûle dans une guerre inhumaine.
Mais d’où viennent tant de crises dans la région de l’Asie occidentale ?
En pleine Première Guerre mondiale, alors que l’empire ottoman se soit désespérément engagé militairement à côté de l’Allemagne, après des mois de correspondances diplomatiques, la France et le Royaume-Uni signent un document qui définit les frontières du futur Moyen-Orient.
Paris et Londres se répartissent les provinces arabes contrôlées pour quelques siècles par la Porte Sublime.
Les Arabes de l’empire ottoman étaient trahis par les deux puissances impérialistes. Malgré les promesses d’indépendance faites aux Arabes rebelles, la France et la Grande-Bretagne découpent le Moyen-Orient.
La Mésopotamie (l’Irak actuel) passe sous administration directe de la Grande-Bretagne, tandis que la France s’approprie le Levant (Liban et Syrie). La Jordanie et l’Arabie ont trouvé des nouveaux dirigeants imposés par Londres.
La Palestine est annoncée un territoire internationalisé, un complot pour fonder l’entité sioniste. La déclaration Balfour de novembre 1917 prévoit la création d’un centre pour exporter de l’insécurité dans la région.
Avec l’accord Sykes-Picot, les Britanniques et les Français voulaient faire plonger la région dans une crise éternelle, mais l’esprit de coopération qui s’émerge actuellement entre les nations de l’Asie occidentale peut contourner ce complot franco-botanique.