Selon la police parisienne, environ 120 manifestants soupçonnés d'avoir tenté de causer des dommages à des lieux publics, ont été arrêtés le jeudi 16 mars.
Selon Le Monde, cette action du gouvernement français a fait revenir des manifestants en colère dans les rues de Paris. La police française a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour les disperser.
Selon des journalistes de l'AFP, même après la dispersion des manifestations, certains d’entre eux ont déclenché des incendies et endommagé des magasins situés dans des rues latérales.
Jean-Luc Mélenchon, le chef des représentants de l'aile gauche au parlement français, réagissant à l’adoption du projet de réforme des retraites, a déclaré aux manifestants : « Macron a contourné le peuple français et ses représentants en utilisant l'article 49.3 pour approuver son projet de loi controversé ».
Les collègues de Melenchon au parlement français faisaient partie des législateurs qui ont chanté l'hymne national français au parlement pour tenter de contrecarrer la tentative de la Première ministre de faire adopter son projet de loi au parlement du pays.
Le représentant CGT (Confédération Générale du Travail) Emmanuel Ibanez qui était présent à cette manifestation avec plusieurs de ses collègues, a souligné que l'utilisation par Macron de la clause "49.3" pour approuver son projet de loi et le contournement du peuple et de ses représentants ne peut que cristalliser et redoubler la colère publique. « Les manifestations ne sont en aucun cas proches de leur fin », a-t-il précisé.