Devant la commission des lois du Sénat, Gérald Darmanin a affirmé, mercredi 5 avril, que les subventions données par l'État à la Ligue des droits de l'homme (LDH) « méritaient d'être regardées ».
Interrogé au Sénat sur sa gestion du maintien de l’ordre lors des dernières manifestations, le ministre français de l’Intérieur a menacé de réduire le budget de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) suite aux critiques que cette structure a menées contre les répressions policières de l’Elysée contre le peuple français.
La LDH est une association qui observe et signale les faits de violences commis par les autorités, notamment lors de manifestations. Son rôle est de garantir le respect des libertés fondamentales et l’application des droits humains en France.
Alors en menaçant la LDH, le régime français envisage d’étouffer la démocratie française.
Darmanin a autrefois utilisé le terme du « terrorisme intellectuel » pour décrire les manifestations pacifiques du people français contre les politiques de l’Elysée.
Le ministère français de l’Intérieur était très critiqué à cause des répressions policières lors des manifestations contre la réforme des retraites et également lors de la mobilisation des écologistes contre les méga-bassines de Sainte-Soline. Deux manifestants sont encore dans le coma suite aux violentes réactions des forces de l’ordre.
Réagissant contre les répressions policières dans les Deux-Sèvres, la LDH a par exemple dénoncé le retard pris pour secourir les blessés graves.
En outre, cette association de la défense des droits de l’homme a dénoncé par ailleurs régulièrement des violences policières lors de manifestations ou des arrestations préventives, et des autres crimes répressifs du régime Macronie.
Gêné par ces critiques, Gérald Darmanin menace de réduire le budget de la LDH dont 30% du financement dépend des aides publiques.
Le régime français est ainsi en train de prendre « un tournant illibéral, il remet en cause les grandes lois de la IIIe République et montre une volonté de s’attaquer à toute forme de contestation, c’est une attaque contre la société civile. C’est très préoccupant pour l’état de nos libertés en France. La France serait même en train de basculer vers davantage de contrôle de la société civile. », a écrit le journal 20 minutes.