Selon le rapport de l'IRNA mercredi 4 mai, depuis le ministère du Jihad de l'Agriculture, Shahpour Alaei Moghaddam, s’exprimant sur la chaîne de valeur de la rose de Damas iranien (appelé en Iran Gol-e Mohammadi), a ajouté : « L'agriculture en Iran est une tâche difficile par rapport au reste du monde, l'Iran a un climat rigoureux avec une pluviométrie moyenne d' un tiers, par rapport au reste du monde, et le secteur agricole dans le pays nécessite une attention particulière ».
Les risques du secteur agricole en Iran sont plus élevés que dans d'autres pays en raison de ce climat rigoureux. La pluviométrie moyenne dans le monde est de 860 mm et en Iran la quantité de précipitations est inférieure à 250 mm ; Par conséquent, l'agriculture en Iran est intelligente.
L’approche de l'agriculture intelligente face au climat contribue à orienter les mesures à mettre en œuvre pour transformer et réorienter les systèmes agricoles afin de soutenir efficacement le développement et de garantir la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique.
Alaie Moghadam a déclaré que selon les statistiques du centre de la gestion de crise, au cours des 50 dernières années, les provinces désertiques de l'Iran sont passées de 14 à 24 régions.
Les ressources en eau diminuent chaque année en raison des besoins alimentaires, de l'augmentation de la consommation alimentaire par habitant et de la croissance démographique.
Il a ajouté : « La production de produits agricoles est passée de 46 millions de tonnes à 125 millions de tonnes, ce qui est dû à la diversité climatique de l'Iran qui est un pays de quatre saisons ».
Concernant le mécanisme de la photosynthèse dans le pays, le vice-ministre de la Planification et des Affaires économiques a déclaré : « La photosynthèse signifie produire de l'énergie à partir de la lumière en présence d'eau et de température. En raison du climat, l'efficacité de la photosynthèse est élevée en Iran et elle a augmenté la production de produits agricoles dans le pays ».
Selon lui, citant le rapport de la FAO, l'Iran est l'un des 7 premiers pays agricoles au monde et se classe du premier au 10e pour 22 produits.
Alaie Moghadam précisant que la sécurité alimentaire est assurée dans notre pays a poursuit : « à part 3 ou 4 produits, nous n'avons pas le taux de dépendance à aucun autres produits agricoles ».
Il a ensuite plaidé pour le recours à la diplomatie économique visant à faire fructifier les plantes médicinales.
«Les plantes médicinales et leur chiffre d'affaires financier sont très importants pour le monde. Le chiffre d'affaires commercial des plantes médicinales dans le monde est de 270 milliards de dollars. 8 000 des 13 000 espèces végétales connues dans le monde se trouvent en Iran et se retrouvent sur 84 millions d'hectares de nos pâturages. Mais nous n'avons qu'une part de 1% du chiffre d'affaires commercial de 270 milliards de dollars des plantes médicinales », a-t-il déploré.
Cette autorité agricole iranienne a poursuivi : « Bien que l'Iran soit le premier producteur de safran au monde, la part de notre pays des 8,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires mondiaux issus du safran n'est que de 450 millions de dollars.».
Il a poursuivi : « Nous devons prendre des mesures plus efficaces dans le domaine des industries de transformation afin que nos produits ne soient pas achetés et vendus en vrac.
« Nous devrions pouvoir utiliser la diplomatie économique pour le commerce des plantes médicinales, en particulier la rose de Damas et le safran », a-t-il souhaité.