Date de publication: 17 mai 2023 - 10:49

Téhéran (IRNA) – Nicolas Sarkozy se présente aujourd’hui devant la cour d’appel de Paris, dans l’affaire des écoutes. On saura la peine finale contre cet ancien président français.


Une affaire commencée en 2014 contre l’ancien président français et son avocat qui ont promis, lors d’une conversation téléphonique avec un numéro enregistré sous un faux nom, à un responsable judiciaire de lui arranger un poste honorifique à Monaco s’il leur fournit des informations confidentielles sur un dossier.

Enfin aujourd’hui, 8 ans après, les médias vont savoir le sort de Nicolas Sarkozy. Quelle peine subira cet ancien président français impliqué dans l'affaire des écoutes ou « l’affaire Bismuth ». Bismuth c’est le nom par lequel le numéro de téléphone a été faussement enregistré par l’avocat de Sarkozy pour cacher l’identité de Monsieur le président.

En 2020, devant le tribunal correctionnel de Paris, Nicolas Sarkozy, son avocat Gilbert Azibert et l'ancien haut magistrat Thierry Herzog sont jugés. Le 1er mars 2021, ils sont condamnés à 3 ans d'emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence. Ils font appel. À l'issue de ce deuxième procès en appel, en décembre 2022, le parquet requiert 3 ans de prison avec sursis à l'encontre des trois prévenus. La cour d'appel de Paris doit rendre sa décision le 17 mai.

Ce n’est pas la seule affaire dans laquelle, l’ancien président français est impliqué. Sarkozy était déjà accusé d’avoir reçu 50 millions d’euros de la part de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne présidentielle en 2007.

En trahissant Kadhafi, l’ancien président français avait pourtant un rôle important dans les bombardements contre la Libye, qui ont provoqué des années de chaos et de terrorisme dans ce pays pétrolier d’Afrique.

Selon les médias français, Nicolas Sarkozy a été condamné, ce matin, à trois ans d'emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes, une sanction inédite pour un ancien président. La peine sera aménagée par le port d'un bracelet électronique. L'intéressé a fait savoir qu'il compte se pourvoir en cassation.