En juillet, les prix à la consommation ont augmenté de 4,3% sur un an, contre 4,5% en juin. Les prix de l'alimentation ont, quant à eux, très fortement augmenté, de 12,7%, mais moins qu'en juin (13,7%).
Selon le quotidien la Tribune, entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les étiquettes dans les rayons se sont envolées de 18,4%, selon l'Insee. Sur cette période de dix-huit mois, l'inflation des prix alimentaires a entraîné une baisse des dépenses des ménages. Un tiers des Français déclarent limiter leurs achats de nourriture et d'autres produits essentiels, selon une étude réalisée par le panéliste Nielsen, publiée fin juillet.
Dans un article sur ce sujet, le site souverainiste français Front populaire a attaqué le régime Macronie pour la gestion du marché. Voici un extrait de cet article :
« Suivre les indicateurs Insee de l’inflation depuis deux ans, c’est être confronté à une rampe vertigineuse qui ne cesse de grimper. Après la vague inflationniste du secteur de l’énergie est mécaniquement venue celle de l’alimentation. En juillet et sur douze mois, les prix de l’alimentation ont progressé de 12,6 %. Sur dix-huit mois, de 18 %. Et sur deux ans, de 22 %. Alors, fatalement, une partie des Français a dû faire face à ce phénomène et, faute de moyens, s’adapter.
En moyenne, un Français dépense 4,2 % de plus qu’en 2021. Cela traduit une baisse non pas des prix, mais de la consommation. Concrètement, les Français consomment moins — une baisse de 11 % sur les 18 derniers mois a été relevée — et différemment. D’après le panéliste Nielsen, les Français achètent moins de produits chers comme le poisson ou la viande et s’orientent davantage vers les offres promotionnelles.
Selon une étude du Credoc publiée en mai 2023, 45 % des Français déclarent « avoir assez à manger, mais pas toujours les aliments qu’ils souhaiteraient ». « Plus inquiétant, les moins de 25 ans (et les moins de 40 ans), sont 24 % à souffrir de précarité alimentaire. Signe concret de l’augmentation de la pauvreté sur ce point, les banques alimentaires, sollicitées par 2,4 millions de personnes, ont enregistré une progression de 9 % de leur fréquentation en un an. »