Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Lille, Nantes, …, c’est une longue liste, les grandes villes françaises qui ont manifesté pour défendre la Palestine et, en particulier, la ville de Gaza.
Les Marseillais ont tenté de braver l’interdiction pour soutenir la cause palestinienne. Ils ont tenté de manifester ce samedi après-midi dans le centre-ville de Marseille, notamment dans le secteur de Belsunce et la rue des Petites-Maries, dans le 1er arrondissement.
Selon La Province, les manifestants ont été dispersés par les forces de l’ordre, et quatre interpellations sont à dénombrer.
Ce samedi, une troisième manifestation pro-Palestine a eu lieu à Lyon depuis le 7 octobre, rapporte Lyon Mag.
Le rendez-vous était donné à 15h place Guichard dans le 3e arrondissement, malgré l'interdiction systématique de se rassembler pour la cause palestinienne.
Pas moins de 250 personnes se sont retrouvées pour réclamer la fin de l'offensive israélienne et une paix durable.
À Toulouse, malgré l'interdiction et l'annulation de la manifestation pro-palestinienne par les organisateurs, les Français se sont rassemblés, avant d'être dispersées par des gendarmes mobiles à l'aide de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP.
À Bordeaux, les habitants ont répondu à l'appel du Collectif girondin pour une paix juste et durable pour les Palestiniens, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Mercredi soir aussi, des rassemblements pro-palestiniens s'étaient tenus à Nantes, Nîmes et Bordeaux, malgré des interdictions préfectorales.
La France est le seul pays d'Europe occidentale à interdire systématiquement les manifestations pro-palestiniennes en invoquant des risques de troubles à l'ordre public. « Une interdiction générale et absolue méconnaît totalement plusieurs libertés publiques, dont le droit de manifester. Elle s’inscrit dans un contexte de politisation de l’ordre public, là où l’État devrait garantir toutes les expressions de solidarité », a indiqué à l’AFP Me Vincent Brengarth, un des avocats de l’association Comité Action Palestine, qui conteste les interdictions devant les tribunaux, rapporte le site Saphir News.