Le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejeï a condamné le massacre israélien de l’hôpital Baptiste à Gaza, ajoutant que « Après le silence et l’inaction des soi-disant institutions des droits de l'homme, ces derniers jours, face aux crimes du régime sioniste brutal, nous avons assisté, hier soir au bombardement de l'hôpital Baptiste à Gaza et à la mort en martyr des centaines de personnes, dont du personnel médical, des enfants et des femmes sans abri. »
La diplomatie iranienne, par la voix de son porte-parole, a condamné, dans les termes les plus vifs, le terrible crime de l'attaque du régime sioniste contre l'hôpital al-Maamadani à Gaza.
Selon le correspondant d’al-Manar et d’autre journalistes sur places à Gaza, les avions israéliens ont bombardé à deux reprises l’hôpital Baptiste (al-Ahli al-Arabi/ al-Maamadani), causant des centaines de martyrs et de blessés. Il y a d’autant plus de victimes du fait aussi que l’hôpital était devenu le refuge de centaines de Gazaouis qui avaient fui leurs quartiers ou leurs régions ravagés par les raids israéliennes réalisés à une cadence sans précédent.
Selon un bilan encore provisoire fourni par le ministère de la Santé de Gaza, il y a au moins 500 martyrs dont une majorité d’enfants, dans le bombardement israélien visant l’hôpital Baptiste du centre de Gaza.
En dépit du massacre odieux qui a fauché la vie à des centaines de civils dans l’hôpital Baptiste à Gaza, les avions d’occupation israélienne ont poursuivi leurs frappes pour la 12ème journée consécutive, et ce dans un contexte de coupures d’eau, d’électricité et de nourriture ainsi que de l’effondrement du secteur médical.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé dans son dernier communiqué que le nombre de martyrs à Gaza a atteint 3 000 personnes, depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Gaza.