Un septuagénaire avait insulté le musulman français Mourad sur son lieu de travail, et a tenté de l'égorger en lui assénant un coup de cutter à la gorge.
Mourad, 29 ans, jardinier, a été insulté et a failli perdre la vie, car son camion bloquait la route pendant une intervention de jardinerie.
La réaction négligente de la police française et le pouvoir judiciaire est encore plus grave en libérant l'agresseur.
Mais cette affaire est devenue une polémique et un sujet de désaccord entre les partisans de la droite d’un côté et les défenseurs des droits de l’homme et des partis de gauche de l’autre.
« Le caractère raciste de son crime n'est pas retenu. Où sont les médias et Darmanin ? Si Mourad avait été l'agresseur, vous seriez déjà tous sur place. Pourquoi ? C'est un crime raciste. Mourad aussi a le droit à votre considération. », déplore Louis Boyard, député LFI sur son compte X.
« Climat raciste et islamophobe en France. Les mots et les votes ont des conséquences. Je mets la classe politique française face à ses responsabilités. Quand cela va-t-il s’arrêter ? », se demande ce membre du parlement français lors d’un discours au sein de l’Assemblée nationale.
« Égorgement raciste : la justice ne reconnait pas la tentative d’homicide et libère l’agresseur. En dépit de la violence de l'agression, la justice refuse de reconnaître le chef de tentative d’homicide et a remis l’agresseur en liberté. », souligne Révolution permanente.
En particulier, ce cas est comparé par les extrémistes comme Marion Maréchal avec celui de Thomas, un jeune Français tué lors d’un cas de meurtre, il y a quelques jours à Crépol.
« Pour un Mourad, il y a 100 Thomas. », a déclaré le numéro 2 de la Reconquête sur le plateau de RMC, le 22 novembre.
Cette dualité Mourad-Thomas dévoile le fossé social qui est de plus en plus profond en France.