Cette figure controversée des précédentes élections en France, dont le nombre de partisans augmente à chaque présidentielle, a publié un extrait de ses propos sur le réseau social X (ancien Twitter) et a déclaré : « Nous sommes contre l’Union européenne et pour l’Europe. Je dirais même que c’est parce que nous sommes pour l’Europe, pour la vraie Europe, que nous nous opposons à l’Union européenne. »
Cette femme politique française souligne : « Nous souhaitons rendre l’Europe à l’Europe et je suis convaincue que nous sommes capables demain de mettre en minorité ceux qui ont été les fossoyeurs de l’Europe. C’est pour cela que nous nous battons, avec persévérance et avec conviction ! »
Evoquant le retour des partis nationalistes sur la scène politique de l’Europe, Marine Le Pen a ajouté : « Aujourd’hui, nous assistons au grand retour des Nations ! L’idéologie mondialiste recule et avec elle, les partis mondialistes qui, depuis 30 ans, ont échoué à protéger les peuples et à défendre les intérêts des Nations. »
Marine Le Pen a prononcé ces propos lors d’une rencontre avec les dirigeants de l’allié portugais du RN, le parti Chega qui se prépare pour les élections du parlement européen en 2024.
Le Parti de la liberté, une formation d’extrême droite, a remporté les élections législatives aux Pays-Bas mercredi 22 novembre. Le parti PVV a gagné 37 sièges dans le parlement néerlandais. Pour la victoire de ce parti, l’ancienne présidente du RN a publié un message de félicitations.
Son dirigeant islamophobe et pro-sioniste, Geert Wilders, pourrait devenir premier ministre.
En 2023, le courant politique nationaliste a progressé lors de scrutins législatifs dans plusieurs pays européens, comme la Finlande, la Bulgarie et la Grèce.
La Slovaquie a vu également le parti nationaliste SNS. En Allemagne, le parti d’extrême droite AfD a, de son côté, élargi son implantation en arrivant deuxième aux élections régionales d’octobre en Bavière et en Hesse.
En 2022, les Italiens ont déjà voté pour les nationalistes. La Hongrie est devenue un hub de nationalisme en Europe de l’Est. Le Pen a déjà fait un déplacement dans ce pays pour rencontrer Orban.
Avec cette perspective, l’idée européenne de Bruxelles est déjà mise en cause et l’on doit attendre la présidentielle 2027 en France où le RN peut arriver au pouvoir et lancer le débat sur un Frexit qui sera un coup mortel pour l’Union européenne.