Jean-Luc Mélenchon, l’homme bruyant de l’opposition française, a créé une autre polémique en France, en prenant position, bravement, contre les accusations de Yonathan Arfi.
Le candidat à la présidentielle en 2022, il a pu gagner le maximum de ces votes au sein des musulmans français. Dans un geste bien calculé, il a répondu aux cris de haine du chef du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), la structure la plus importante des juifs en France.
Le premier coup dans cette boxe politique vient de la part de Yonathan Arfi, qui dans une cérémonie, le 16 juillet, à l'occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes juives lors d’un évènement survenu lors de la deuxième guerre mondiale en France, plus précisément, le 81e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv.
Le chef politique des Juifs français a tenté d’utiliser ce moment pour menacer la LFI qui multiple des actions en faveur des musulmans français et prend les positions pour défendre la cause palestinienne.
Il estime que LFI est "prêt à sacrifier la République sur l'autel du communautarisme".
Apparu dans les années 1990, le terme de communautarisme, dans la terminologie politique en France, désigne toute forme d’auto centrisme d’un groupe religieux ou ethnique (plutôt les musulmans émigrés ou les descendants des émigrés) valorisant ses différences avec le reste de la société.
Yonathan Arfi a également condamné l'utilisation du mot "déportation" par la députée LFI Ersilia Soudais pour qualifier l'expulsion d'Israël vers la France de l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri.
"Le président du #CRIF utilise la cérémonie à la mémoire des victimes de la rafle des juifs par la police française pour me prendre à partie. Abject. L'extrême droite n'a plus de limite", a répondu en retour Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.
Il semble que le chef du CRIF s’est trompé dans l’identification de la source de menace pour la communauté juive en France. En effet, le même jour, le 17 juillet, dans les Côtes-d’Armor, une enquête est ouverte après la découverte d’inscriptions néonazies et antisémites sur un monument commémoratif, à Plœuc-L'Hermitage. Les slogans écrits dans cet acte de profanation appartiennent complétement aux tendances extrémistes et nationalistes.
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